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Nouvelle insurrection terroriste des albanophiles musulmans en Macédoine: 22 morts

Photo: Population évacuée par l’armée le 9 mai
Un groupe d’insurgés d’origine albanaise avait transformé hier un quartier de la ville de Kumanovo en camp retranché. La police macédonienne a réussi à rétablir l’ordre aujourd’hui au prix de 22 morts.

La Macédoine est une petite république des Balkans issue de la décomposition de l’ex-Yougoslavie

La ville de Kumanovo se situe dans le nord du pays à la frontière avec le Kosovo, c’est là que samedi des affrontements ont opposés la police à des insurgés d’origine albanaise. Parmi les victimes, 8 policiers tués et 37 blessés et 14 insurgés d’un groupe albanophile, armé et en uniforme .

Selon un porte-parole de la police, Ivo Kotevski, les assaillants faisaient partie d’un «groupe d’une trentaine de terroristes».

Le calme n’a été rétabli qu’au prix d’un grand déploiement de force: sous la protection d’ hélicoptères, des troupes d’élite appuyées par des véhicules blindés ont bouclé le quartier à majorité albanaise musulmane où étaient retranchés les terroristes. Samedi en fin d’après-midi, selon Le ministre de l’Intérieur, Gordana Jankuloska, une vingtaine de terroristes s’étaient rendus aux forces de l’ordre,  tandis que la plupart continuaient de se battre. Ce dimanche des tirs sporadiques d’armes automatiques étaient encore tirés dans cette ville située à une quarantaine de kilomètres de la capitale, Skopje.

Les affrontements de Kumanovo sont intervenus après que le 21 avril un groupe armé d’Albanais venus du Kosovo a brièvement pris possession d’un petit commissariat de police à la frontière nord de la Macédoine, réclamant la création d’un État albanais sur le territoire de cette ex-république yougoslave, précise un article paru dans Le Point aujourd’hui.

La  Macédoine compte 2,1 millions d’habitants, majoritairement slaves orthodoxes, mais avec une forte minorité albanaise musulmane d’un quart de la population. Ce groupe terroriste organisé rappelle les conflits sanglants provoqués par les rebelles de l’UCK-M, cette armée mafieuse qui avait tenté un coup de force en 2001, non sans un certain succès puisque la paix n’avait pu être rétablie qu’après des accords entre les deux parties.

La Serbie inquiète renforce ses défenses frontalières, l’Albanie et le Kosovo, demandant «à toutes les parties de trouver une solution par la voie du dialogue politique». C’est ainsi que peu à peu les musulmans albanophiles négocient des droits toujours plus importants.

Une nouvelle guerre des Balkans n’est pas à exclure
 
L’Union européenne s’est déclarée «profondément préoccupée» , «Toute escalade ultérieure de la violence doit être évitée, dans l’intérêt de la stabilité générale dans le pays», a déclaré le commissaire à l’Elargissement Johannes Hahn dans un communiqué. L’UE devrait se montrer d’autant plus attentive que la Macédoine est candidate à l’adhésion à l’UE.
Cette insurrection qui était latente arrive dans un contexte politique local de crise qui oppose depuis des mois les principaux partis slaves.
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De tels affrontements ne sont pas exceptionnels en Macédoine, le 20 avril dernier une quarantaine de terroristes de l’ex-Armée de libération du Kosovo (UÇK) (qui avait à l’origine obtenu la bienveillance de l’OTAN), avaient pris plusieurs policiers en otages dans le nord prés de la frontière du Kosovo. Les individus avaient déclaré à leurs otages: « Nous aurons un Etat albanais ».
 
La Grande Albanie
 
Les populations d’origine albanaise répandues dans les Balkans continuent de réclamer la constitution d’une Grande Albanie au détriment des populations autochtones, soutenues par les autorités albanaises musulmanes. Des échauffourées  avaient eu lieu en Serbie en octobre dernier à l’instigation du frère du Premier Ministre d’Albanie à propos d’un match de foot qui opposait les équipes des deux pays. Parmi d’autres faits relevés il y avait encore l’épisode des jeunes Albanais ameutés par des radios contre un monastère orthodoxe au Kosovo, et plus récemment les Balkans étaient montrées du doigt comme terre de recrutement pour les djihadistes: 

Plus de cinq millions de musulmans, soit presque autant qu’en France, mais sur une population totale d’environ 20 millions d’habitants, vivent dans les pays issus de l’ex-Yougoslavie, dont les économies ont été successivement ravagées par une série de conflits sanglants dans les années 1990, ainsi qu’en Alabanie, un des pays les plus pauvres d’Europe.

Selon les médias régionaux, citant un récent rapport attribué à l’agence américaine CIA, des centaines d’entre eux ont rejoint les rangs de l’État islamique (EI), un chiffre les plaçant tout juste derrière ceux partis de Jordanie, Arabie saoudite et Tunisie.

Au Kosovo, indépendant de la Serbie depuis 2008, une profonde crise du système politique accompagnée d’une corruption endémique secoue le pays et n’offre quasiment aucun espoir aux jeunes. (Source)

L’Europe est un chaudron de plus en plus brûlant alors que les immigrants majoritairement musulmans continuent de s’y déverser par la Méditerranée avec la complicité de la mafia italienne. Pour toute réponse, l’UE envisage de répartir les arrivants en quotas pour chaque pays membre. Cette mesure, loin de décourager les immigrants majoritairement économiques, est un appel d’air supplémentaire. C’est ainsi que l’Islam se répand partout avec des exigences insurrectionnelles dans son sillage, en interne et en externe, comme le démontre une nouvelle fois ce nouvel épisode de la marche vers une Grande Albanie, qui n’aurait pas prospéré sans l’octroi de son autonomie au Kosovo, par les USA, partout complices des musulmans et …des mafias locales.
Le Grand remplacement avance à pas de géant, laissant les populations autochtones complètement démunies tandis que les autorités montrent toutes les apparences de la complicité.
 

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