Photo des graffitis contre l’enceinte de protection en cours d’élévation face au danger
C’est ce qui se profile à l’horizon si les mondialistes de l’OTAN continuent de jouer avec le feu en compagnie de leurs alliés sunnites du Moyen-Orient. Après le drapeau noir de l’Etat Islamique hissé théoriquement au Vatican, les Balkans risquent de s’enflammer.
L’association Solidarité-Kosovo rapporte aujourd’hui un type d’événement qui menace de s’étendre à l’ensemble de l’Europe:
Belgrade, lundi 13 octobre – Les trente moines de Visoki Dečani sont sous le choc depuis la découverte hier matin de graffitis et d’inscriptions en arabe et anglais annonçant l’arrivée de l’État islamique et du califat au Kosovo. Depuis samedi soir, la muraille en construction destinée protéger les moines et le monastère est recouverte de plusieurs inscriptions et sigles dont celui de l’« ISIS », l’État islamique en Irak et en Syrie et de l’ « UÇK », considérée autrefois par la communauté internationale comme une organisation terroriste albanaise.
« Caliphate is coming – Le califat arrive » un graffiti devenu slogan
Dépêché sur le terrain en urgence, le Lieutenant Angelo Minelli, commandant de la KFOR locale, la force armée de l’OTAN a assisté hier à une scène troublante. Alors qu’il constatait l’infraction en compagnie de l’higoumène Sava Janjić, sa visite fut chahutée par un groupe de jeunes Albanais, ameuté par les radios locales qui relayaient en boucle le motif de sa venue au monastère de Dečani. Se positionnant à tout juste quelques mètres du religieux et du militaire, une dizaine de jeunes hommes est venue crier à visage découvert et à pleins poumons les slogans tagués la veille au soir sur les façades du monastère. Une horde de soutien confirmant un peu plus l’hypothèse d’un acte de vandalisme réfléchi et délibéré.
Cet incident rapporté par Solidarité-Kosovo intervient alors qu’aujourd’hui les dépêches font état d’un accord entre La Turquie et les Etats-Unis. La Turquie autorise la coalition à utiliser ses bases aériennes, notamment de celle d’Incirlik dans le sud du pays, pour mener des opérations aériennes contre les djihadistes de l’EI en Irak et en Syrie, selon le ministère américain de la Défense. Ankara a également donné son accord pour le déploiement sur son territoire d’un camp d’entraînement de 4 000 combattants syriens modérés.
La Turquie avait annoncé qu’elle n’accepterait de coopérer avec la coalition contre l’EI que si elle obtenait une zone tampon en territoire syrien le long de sa frontière,ainsi que la création d’une zone d’exclusion aérienne, et l’instruction et l’entraînement de combattants de l’opposition modérée en Syrie.
Or les prétendus opposants modérés peuvent se retourner à tout moment contre le régime de Bachar el Assad, la cible prioritaire d’Ankara, qui reste peut-être aussi la cible prioritaire de la coalition occidentalo-sunnite.
On peut donc supposer sans trop de risque que la Turquie a obtenu satisfaction sur ses exigences. Ce sujet avait été abordé précédemment.
La guerre du Kosovo a eu lieu en 1999 sur le territoire de la République fédérale de Yougoslavie, opposant l’armée yougoslave à l’armée terroriste et mafieuse de libération du Kosovo (UCK) et à ses alliés de l’OTAN. Les Serbes du Kosovo, malgré les forces d’interposition et de paix de l’ONU, la Kfor (Kosovo Force), sont sans cesse aux prises avec les persécutions et le harcèlement des musulmans (les Albanais du Kosovo). Après la déclaration unilatérale d’indépendance du Kosovo le 17 février 2008 lors d’une session extraordinaire du parlement des institutions provisoires du Kosovo, sans consultation de la population, les Serbes se sont subitement retrouvés en territoire étranger. Comme au Moyen-Orient les Chrétiens du Kosovo continuent de fuir le harcèlement des musulmans depuis en quittant leur province.
Emilie Defresne
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