L’islamiste qui avait violemment planté son cutter dans la nuque d’un militaire à Paris en 2013 ne sera pas jugé, il va être libéré. Il a été reconnu irresponsable pénalement. Le 25 mai 2013, Alexandre Dhaussy, 24 ans, converti à l’islam radical 7 ans plus tôt, croise trois militaires en faction dans le quartier d’affaires de la Défense. Il fait alors une prière et se rue sur les soldats armé d’un cutter, qu’il plante violemment dans la nuque de l’un des militaires. Alexandre Dhaussy arrêté quatre jour plus tard, reconnaît immédiatement les faits et explique alors avoir agi « à la demande de Dieu » pour combattre « les mécréants ».
Se réclamant du djihad pour expliquer son agression sauvage Alexandre Dhaussy a été reconnu irresponsable pénalement par la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Paris, ce jeudi 5 novembre 2015. Incarcéré depuis son interpellation en mai 2013, il a été hospitalisé d’office dans une unité psychiatrique.
Le soldat de 23 ans, Cédric Cordier appartenait au 4e régiment de chasseurs de Gap, il était en faction dans le cadre d’une opération vigipirate. Il avait été attaqué par derrière dans la «salle d’échange» de la Défense. Le jeune homme gravement blessé avait perdu beaucoup de sang, mais il avait pu être secouru à temps.
Les sources policières rapportées par le Parisiens, l’avait décrit «comme un homme de type nord-africain , d’environ 30 ans, grand et athlétique, portant une barbe, un blouson et une djellaba ». Des éléments vite démentis pour éviter les amalgames… La description correspondait pourtant bien à un individu d’apparence nord-africaine, tel qu’il allait apparaître dans les vidéos de surveillance qui permettront quatre jours plus tard de l’identifier et de l’arrêter. Son nom qui n’évoque pas une origine nord-africaine n’empêche pas son apparence.
« Ce n’est pas un délit de prôner le djihad »
Cette agression survenait trois jours après le meurtre à Londres à la machette, en pleine rue, d’un soldat britannique par deux hommes, affirmant agir «au nom d’Allah». Sans doute faut-il être dérangé psychologiquement pour tuer un militaire à Londres? Ou à Paris ? Ou pour commettre les cruautés innommables qu’ils commettent en Syrie et en Irak? Plutôt qu’envoyer le porte-avions Charles de Gaulle vers les côtes syriennes, le gouvernement aurait donc du envoyer des ambulances des médecins et des infirmières pour récupérer tous ces pauvres fous « dérangés », irresponsables, qui ne méritent donc que de la compassion. Et tant pis pour les victimes innombrables de leurs cruautés…
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