Les évêques italiens, dans la ligne du pape François, se prononcent pour un accueil global de tous les migrants, sans discrimination. Et s’opposent aux centres d’accueil flottants que demande le ministre de l’intérieur italien, Angelo Alfano, aux autorités de l’Union Européenne afin d’identifier les clandestins en mer et arrêter ainsi les débarquements sur les côtes italiennes. L’invasion est si grande que les politiciens italiens commencent eux-aussi à s’affoler !
Pour le secrétaire de la Conférence des évêques italiens, Nunzio Galantino, les désespérés africains qui arrivent en Italie ont le droit de présenter une demande d’asile et à un recours pour obtenir une protection. « Sur les bateaux ce parcours de protection n’est pas possible. »
« Il n’est pas pensable, a t-il continué au cours d’une longue interview au quotidien La Repubblica, d’utiliser des navires destinés aux secours pour faire stationner en Méditerranée des milliers de personnes en attente d’une destination inconnue. A moins qu’on ne veuille les ramener dans les ports de Libye et d’Égypte, en les condamnant à des nouvelles formes d’exploitation. »
Évoquant les 700 immigrés décédés en Méditerranée ces derniers jours, Mgr Galantino, tout à son imitation du pape argentin, y va de son couplet culpabilisant envers les Européens : ces morts sont pour lui « une gifle à la démocratie européenne » et affirme-t-il l’évidence « que, malheureusement, on n’a pas eu le courage de créer des couloirs humanitaires, prévus par le droit international, vers les pays ouvert à l’accueil, afin de favoriser les départs en sécurité et éviter les violences, l’exploitation et les morts. «
En somme, pour l’évêque italien, ce sont des charters qu’il faudrait que l’Union Européenne mettent en place en Libye, en Égypte et ailleurs afin de faire venir chez nous tous les clandestins, pour la plus part faux réfugiés et vrais migrants économiques, pour la plus part musulmans, qui le souhaitent !
Le monseigneur immigrationiste finit son plaidoyer pro-migrants en expliquant qu’« en adhérent à l’appel du pape » et « en collaboration avec les municipalités », la CEI essaye « de favoriser sur le territoire un accueil généralisé » « jusqu’à évaluer, et c’est la proposition de la CEI des 1000 micro-réalisations, aussi un rapatriement au pays. »
Rapatriement au pays bien illusoire et infime par comparaison aux masses d’immigrés qui envahissent et restent sur le continent européen.
L’invasion migratoire n’est pas prête de s’arrêter avec de tels discours démagogiques et funestes.
Francesca de Villasmundo
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