Bruxelles a décrété officiellement la faillite du plan de relogement dans toute l’Union Européenne des « réfugiés » arrivés et qui continuent d’arriver en Italie et en Grèce. Et ordonne aux deux pays submergés, point d’arrivée des flux migratoires, de mieux faire pour l’accueil et la surveillance des migrants !

Or sur les 20 000 clandestins à reloger d’ici fin mai, seulement 355 ont été déplacés, ce qui donne au total 1500 relogements sur les 160 000 prévus entre septembre 2017. 

Du dossier de la Commission Européenne, il résulte que les demandeurs d’asile ont été reçus dans 16 pays : l’Autriche, la Belgique, la République Tchèque, le Danemark, la Finlande, la France, l’Allemagne, l’Islande, l’Italie (qui les a reçus de la Grèce), le Liechtenstein, la Lituanie, les Pays-Bas, la Norvège, la Suisse et le Royaume-Uni. Il manque à l’appel la Pologne, la Hongrie et la Slovaquie, qui dès le début avaient opposé un net refus au relogement, mais aussi l’Espagne et le Portugal.

Par ailleurs, on apprend que l’Autriche, la Hongrie et la Slovaquie n’ont pas encore offert de reloger des « réfugiés » tandis que la Pologne et l’insoupçonnable Allemagne ne respectent pas l’obligation d’indiquer, tous les trois mois, le nombre de demandeurs d’asile qui peuvent être accueillis sur leur territoire. De toute façon, la plus part des pays ne démontre pas un grand engagement pour accueillir.

Le commissaire de l’Union Européenne, Dimitris Avramopoulos, le gourou de la politique d’accueil européenne, face à cet échec patent du plan de relogement écrit benoîtement au ministre de l’Intérieur italien, Angelo Alfano : ‘Il faut faire plus, et rapidement. Nous devons réagir à cette crise humanitaire en Grèce et empêcher que la situation se détériore en Italie. »

Il est certain que les mois à venir causent bien des appréhensions à ce technocrate bruxellois.  Qui continue :

« Étant donnés les pics d’arrivée ces derniers jours en Italie, il est clair que la capacité disponible des hotspots opérationnels n’est pas suffisante pour les mois d’été. En conséquence, l’Italie a identifié d’autres lieux  destinés à accueillir des centre d’accueil, qui devraient être ouverts en été. »

Par ailleurs, il est aussi demandé à l’Italie de rendre pleinement opérationnels les hotspots de Lampedusa, Pozzallo, Trapani et Taranto, et d’en créer de mobiles.

En effet, le ministre de l’Intérieur italien, Angelo Alfano, a pensé l’impensable : « Nous ferons des hotspots flottants pour tous les enregistrer et les empêcher de s’échapper, en garantissant un système de rapatriement «   encore plus efficace.

Alfano définit son idée : « une solution rapide et innovante » qui a reçu un avis « en gros favorable, même s’il existe quelques critiques. »

Essentiellement, on recourra à des bateaux et des plate-formes. Signe que de nouvelles arrivées sont prévues. En grand nombre. Et que la terre italienne est saturée !

Francesca de Villasmundo

http://www.corriere.it/esteri/16_maggio_19/bruxelles-non-boccia-muro-vienna-ipotesi-infrazione-l-italia-rimpatri-0d6d2c9c-1d35-11e6-a8eb-04e4fcf1d7a7.shtml

http://www.ilgiornaleditalia.org/news/cronaca/877366/Hotspot-galleggianti-contro-la-marea-di.html

http://www.ilgiornale.it/news/cronache/i-migranti-saranno-identificati-sopra-hotspot-mare-aperto-1258304.html

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