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Carnage islamiste à Paris: 128 morts et d’innombrables blessés, bilan provisoire

UNITÉ SGP Police FO

00H50 – Assaut terminé au Bataclan. 3 terroristes abattus par nos collègues des services spécialisés. Le RAID et la BRI étaient bien entendu en opération sur place. ( réactualisation 01H15 ). L’AFP évoque un bilan effroyable d’une centaine de personnes décédées au Bataclan.

Les secouristes ont découvert un véritable carnage à l’intérieur du Bataclan où avait lieu une prise d’otages, après que les forces de l’ordre ont pris le bâtiment d’assaut. Une centaine de morts, chiffre approximatif sont à déplorer et un nombre non comptabilisé de blessés dont certains graves qui pourraient alourdir le bilan des morts dans les heures à venir.

Attaques simultanées en six point différents: attaques kamikases au stade de France, attaques à la kalachnikov  en plusieurs lieux des 10 ème et 11ème arrondissements. D’après les témoins les islamistes tiraient au hasard comme lors de l’attentat sur la plage en Tunisie.

Un jeune qui était présent à l’intérieur de la salle de concert lorsque l’attaque s’est produite s’est confié au Figaro. Il raconte sa fuite et l’ambiance de «chaos» qui régnait sur place.

«C’était le chaos. J’étais sur la droite dans la salle du Bataclan, une chanson de Eagles of death metal était en train de se finir, quand j’entends des bruits d’explosion comme des pétards, je vois le chanteur enlever sa guitare, je me retourne, je vois un type armé d’une arme automatique qui tire en l’air. Tout le monde se couche au sol. À partir de là, c’est l’instinct qui reprend le dessus, à chaque rafale, on essaye de ramper le plus loin possible des tireurs (impossible de vous dire le nombre tout s’est passé trop vite).» (Figaro)

L’état d’urgence est décrété sur l’ensemble du territoire et les frontières sont enfin fermées. Les auteurs des fusillades ne sont pas tous arrêtés, la traque continue. Il peut y avoir des perquisitions, et autres contrôles, ainsi que des lignes de transport  ou des routes fermées.

Bataclan : un journaliste présent témoigne

 
Un journaliste d’Europe 1 présent dans la salle de concert raconte sur le site de la radio : « Deux ou trois individus non masqués sont rentrés avec des armes automatiques de type kalachnikov et ont commencé à tirer à l’aveugle sur la foule. L’attaque a duré une dizaine, une quinzaine de minutes. Ça a été extrêmement violent et il y a eu un vent de panique, tout le monde a couru vers la scène, il y a eu des scènes de piétinement ». « Les assaillants ont eu tout le temps de recharger à au moins trois reprises. Ils n’étaient pas masqués, maîtres d’eux-mêmes. Ils étaient très jeunes », raconte-t-il. (Figaro)

Sans faire d’amalgame ni stigmatiser personne, les ennemis sont islamistes. Les témoins les ont entendu revendiquer leurs actions  « pour la Syrie » et au nom d’ « Allah akbar ».

Depuis que les Russes ont déclaré la guerre aux islamistes en Syrie, ceux-ci reculent terrorisés et fuient les zones de guerre du Proche-Orient. Où peuvent-ils le mieux se faufiler, sinon parmi les cohortes innombrables de clandestins qui ont portes ouvertes en Union européenne ? Il est alors facile pour eux de se coordonner avec des terroristes implantés sur le territoire national, s’ils veulent se venger des rares bombardements français ou du porte-avions Charles de Gaulle qui va se positionner en face de la Syrie.

Les autorités françaises qui ont armé les djihadistes en Syrie portent une responsabilité accablante dans ces événements. La population française n’a pas fini d’en payer les conséquences. 

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