De plus en plus, grâce à l’avènement d’Internet, il est possible de faciliter l’obtention de visas. Le Canada ne fait pas exception. Le site AVECANADA demander son autorisation de voyage AVE Canada offre cette possibilité, tout comme ESTA le faisait pour les Etats-Unis (https://medias-presse.info/lesta-pour-ceux-qui-veulent-aller-voir-donald-a-washington/66196/) ou ETA pour l’Australie (https://medias-presse.info/eta-ou-evisitor-visa-pour-le-pays-des-kangourous/79153/)
Même si le site avecanada.fr ne dépend pas officiellement du gouvernement canadien, il offre une aide non négligeable à toute demande d’autorisation de voyage en ligne en donnant accès au formulaire de demande en français. Les frais de 49€ qui sont demandés couvrent la transmission du dossier auprès des autorités compétentes, l’aide et les conseils prodigués ainsi que les 7$ destinés aux autorités australiennes.. La réponse est donnée dans un délai de 72 heures.
Dans les faits, le visa électronique AVE est une autorisation de voyage électronique permettant de voyager plus facilement au Canada. Ce type de visa est réservé aux ressortissants de certains pays dont ceux de l’Union Européenne et permet de faciliter grandement les démarches administratives obligatoires. Il est valable pour une durée de cinq ans. Il évite surtout le fait d’avoir à se déplacer auprès de l’Ambassade ou du Consult du Canada, ce qui est intéressant quand on sait qu’il n’y a en France – outre évidemment l’ambassade canadienne à Paris – qu’un seul consulat à Lyon. On voit tout l’intérêt de la chose si on habite à Brest ou Pau…
Pour faire une demande d’AVE en ligne, il suffit de remplir un simple formulaire électronique et de saisir les informations personnelles permettant de vérifier votre identité, telles que numéro de passeport électronique ou biométrique en cours de validité mais aussi d’autres informations comme vos noms complets, adresse ou date de naissance. Ensuite, il suffit de répondre à quelques questions. Rappelons que seuls les passeports biométriques sont habilités à recevoir ce type de visa.
Même si vous faite seulement escale au Canada, l’autorisation AVE pourra vous être réclamée en certaine circonstance : durée de transit supérieure à 8 heures et ce, même si on reste dans le terminal de l’aéroport, et toute sortie du dit terminal, même si la durée de transit est inférieure à 8 heures.
Le remplissage du formulaire a été simplifié au maximum : la première partie concerne l’état-civil, à savoir les renseignements figurant sur le passeport. Ensuite, une série de questions à répondre par oui ou par non (mais à lire très attentivement). La dernière partie concerne les informations techniques du voyage et est facultative. Une erreur courante est une mauvaise écriture qui peut rendre le formulaire erroné et donc refusé. Pour ceux qui ont connu la préhistoire de l’informatique avec les programmes en basic se souviennent de pages de programmes tapés rendus inefficaces à cause d’un 1 confondu avec un I, d’un 0 confondu avec un O, d’un 5 confondu avec un S voire, ça c’est vu, d’un 2 confondu avec un Z. Remplir un formulaire, c’est comme à l’école : il faut écrire soigneusement…
Il y a hélas possibilité de voir son dossier refusé pour plusieurs raisons : durée de voyage non-autorisée (plus de 90 jours), être fiché comme espion, terroriste ou criminel (de droit commun ou de guerre), avoir commis des crimes passible de plus de 10 ans de prison, avoir été condamné au Canada, y compris pour des raisons telles que la conduite en état d’ivresse ou sous emprise de stupéfiants, être membre d’un réseau mafieux, être atteint de certaines maladies menaçant la sécurité publique, parenté avec une personne interdite de territoire…
Sur ce, bon séjour outre-Atlantique pour voir le Château Frontenac, le Saint-Laurent, les caribous et les castors ou un match des Toronto Raptors…
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