Hier, mardi 5 avril, virage à gauche toute sans complexe pour le pape argentin. Entre l’exhortation à tout mettre en commun lors de l’homélie durant la messe à Sainte-Marthe et l’annonce d’un voyage, vendredi 14 avril prochain, sur l’île de Lesbos pour soutenir les « réfugiés et les migrants » et demander aux leaders européens un meilleur accueil pour eux, c’est une politique néo-marxiste où les immigrés sont le nouveau prolétariat et l’argent toujours le tyran à abattre, que propose le pape Bergoglio. Qui théorise un monde sans pauvres et sans frontières, égalitariste, multi-ethnique et multi-confessionnel. Nouvel Éden pour un monde anthropocentrique.
En évoquant les premiers chrétiens, le pape François a affirmé que « Personne n’avait de besoin, tout était en commun. (…) Personne ne considérait sa propriété ce qui lui appartenait, mais entre eux tout était en commun. » Image fausse même si idyllique des communautés chrétiennes des premiers siècles, destinée à frapper nos esprits pour nous convaincre en l’harmonie de cette société utopique et marxisante, du « tout en commun », à laquelle rêve François. Fausse car il a toujours existé dans les sociétés chrétiennes le droit et la reconnaissance à la propriété privée dont chacun peut, par charité, faire bénéficier son prochain.
Marxisante, car les discours bergogliens sur les gentils pauvres, les méchants riches, l’argent tyrannique et égoïste, l’indifférence lâche et mortelle, la répartition des richesses, l’accueil global des migrants économiques, les pays ouverts à tous, déconnectés d’un appel fort aux gouvernements mondiaux à adopter politiquement la doctrine sociale de l’Église, n’ont de saveur que marxiste, utopie folle et meurtrière.
Utopique car François n’évoque jamais la nécessité de la conversion au seul vrai Dieu et de la soumission des nations au règne du Christ-Roi, seuls moyens surnaturel et naturel pour réaliser, par la pratique des vertus chrétiennes, par la prédication de la Croix et du Ciel, par une politique intégralement catholique, une cité temporelle plus juste et charitable, à laquelle il est vrai tout chrétien doit aspirer et travailler. Bien au contraire, il prêche un Dieu unique et pas très catholique pour le monde, la fraternité des religions, l’inter-religiosité, en somme le relativisme et l’indifférentisme religieux pratiqués à Assise, maux qui conduisent les âmes et la société à l’apostasie silencieuse et au rejet de Dieu. A l’athéisme pratique. Aux vices publics et légalisés. Au désordre.
Et une société sans Dieu, sans le Dieu véritable, c’est le chaos de l’Enfer sur terre…
Francesca de Villasmundo
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