Les violences de Charlottesville aux USA, qui ont fait une victime, ne sont pas à imputer à un seul côté, selon Donald Trump, néanmoins le conseil municipal de Baltimore à l’unanimité a fait déboulonner les statues en bronze des confédérés, dont celle du général Lee, héros du camp sudiste. Elles avaient été installées 70 ans après la fin de la guerre de Sécession. Ces lourdes statues de bronze ont été enlevées en catimini dans la nuit du 16 août… Sous prétexte qu’elles exalteraient la suprématie blanche.

A Durham en Caroline du Nord des activistes de gauche s’en sont également pris à une statue confédérée, qu’ils ont déboulonnée.

La disparition des statues des héros du Sud est loin de faire l’unanimité de la population et Donald Trump donnant raison aux défenseurs des statues a rappelé fort à propos:

«George Washington possédait des esclaves. Est-ce qu’on va enlever ses statues ? Et Thomas Jefferson également. Est-ce qu’on va enlever leurs statues ? Ils possédaient de nombreux esclaves».

L’indignation a sens unique qui fait le succès en France de la presse américaine, a trouvé une bonne occasion de s’enflammer lorsque Donald Trump, qui avait dénoncé le 14 août à la Maison Blanche, lisant un discours sur téléprompteur, que les «violences racistes» de Virginie étaient inacceptables,  a clarifié sa pensée le 15, sans téléprompteur, cette fois-ci.

C’est de la Trump Tower, face à la presse que le président américain, a renvoyé dos-à-dos les deux parties qui s’étaient affrontées à Charlottesville. Après avoir précisé que ses déclarations de la veille avaient été faites alors qu’il ne disposait pas d’informations suffisantes sur le déroulement des violences, il a jeté face à la presse :

«Je pense qu’il y a des torts des deux côtés», «J’ai regardé de très près, de beaucoup plus près que la plupart des gens. Vous aviez d’un côté un groupe agressif. Et vous aviez un groupe violent de l’autre côté. Personne ne veut le dire», (…) «Que dire de l’Alt left qui a attaqué l’Alt right comme vous dites ? N’ont-ils pas une part de responsabilité ?», «J’ai condamné les néo-nazis. Mais tous les gens qui étaient là-bas n’étaient pas des néo-nazis ou des suprématistes blancs, loin s’en faut», a-t-il poursuivi. «Il y avait des gens très bien des deux côtés».

En effet, il est intéressant de savoir que ce sont les prétendus anti-racistes qui les premiers ont lancé des attaques contre les manifestants anti-immigration. Les manifestants de Virginie étaient dans leur grande majorité, non pas des suprématistes blancs mais des anti-immigrationnistes; en effet, les latinos qui forment la grande majorité des clandestins qui pénètrent aux USA, ne sont pas des noirs, ni des arabes, mais sont de civilisation  chrétienne, souvent catholique, ce qui n’est, hélas, pas le cas des clandestins qui pénètrent en masse en France. Mais comme en France, le pouvoir médiatique américain soutient systématiquement le terrorisme de gauche au service du globalisme, car le globalisme est au service des intérêts des grands groupes apatrides qui gouvernent, à travers les USA, le monde. La presse qu’ils détiennent délivre leur propagande en marche vers une dictature de plus en plus oppressante, celle que nous subissons en France en est l’exemple type.

Emilie Defresne      emiliedefresne@medias-presse.info

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