« Jamais un gouvernement n’a mis autant de moyens pour venir en aide aux plus fragiles. Et pourtant, tous les travailleurs vous le diront, il manque encore des places. Il faut en faire davantage ».
C’est ainsi que Manuel Valls semble se satisfaire à l’issue d’une visite au centre d’hébergement Romain Rolland du Samu social à Montrouge (Hauts-de-Seine).
Bravo monsieur Valls ! Vous nous annoncez disposer de 105000 places et avoir débloqué 110 millions d’euros supplémentaires ! C’est bien de jouer aux aides humanitaires généreuses, surtout avec l’argent du contribuable.
Certes, s’il existe une situation d’urgence qui nécessite de savoir comment éviter le pire pour ceux qui sont sans abri, la véritable question réside avant tout sur les mesures à prendre pour que ces malheureux cessent de se multiplier.
Sans que la politique précédente de Sarkozy – et des autres depuis 60 ans – n’ait été bonne, celle de la clique socialiste au pouvoir est tout particulièrement néfaste. Au délitement sociétal accéléré qui détruit un peu plus les familles et appauvrit les individus, l’implosion économique n’est plus un vain mot : Taubira, Macron, Duflot, Hamon etc… autant de noms de ministres pour autant de lois nuisibles à la société et à l’économie ; sans parler de Touraine qui se mêle de santé et Moscovici d’économie, sans en avoir la moindre compétence à l’instar de leurs collègues…
Le chômage et la dette explosent, les entreprises ferment et délocalisent, les caisses de retraite sont bientôt vides. La machine à fabriquer les pauvres n’a jamais été aussi performante.
Venir en aide aux pauvres, sans doute, mais quand on veut vraiment combattre la pauvreté, on cesse de mettre en place toutes les mesures qui fabriquent ces pauvres. Mais de là à croire que tout ceci est volontaire, il n’y a qu’un pas :
Xavier Celtillos
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