Omar Diaby, originaire du Sénégal, classé au Grand banditisme, auteur d’un assassinat -pour lequel il n’avait écopé que de 5 ans de prison-, recruteur en France pour Al Qaïda et sa branche Al-Nosra, avait été arrêté en 2014 par la Division des investigations criminelles (Dic), son passeport confisqué, en raison de son inscription au grand bandirisme. Mais sa radicalisation islamique lui avait ouvert les frontières: très vite relâché, son passeport rendu et son autorisation de quitter le territoire accordée, il avait pu rejoindre les « opposants modérés à Bachar el-Assad » en Syrie, d’où il allait recruter par Internet en France, et notamment à Nice, sa ville. Il se vantait de se trouver à la tête d’une bande de 80 combattants d’Al Nosra, majoritairement français.
Omar Diaby était par ailleurs, une célébrité, il faisait la Une de la presse et des télévisions.
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Voilà un aspect du curriculum vitae de ce chouchou des médias, que la presse préfère passer sous silence depuis l’annonce de sa mort.
Omar Diaby était une célébrité, de grand quotidiens l’avaient suivi, interviewé, il faisait la Une de la presse, malgré son passé et en dépit de son présent, ou plutôt grâce à son passé et à son présent croustillant de criminel barbare.
C’est l’Armée régulière syrienne de Bachar el-Assad qui a enfin mis un terme à la carrière criminelle de ce propagandiste de l’Islam en France.
Dans une interview filmée en Syrie et diffusée par Al-Jazira, Omar Diaby, dit Omsen, 39 ans, explique :
« Si une personne me dit : “Omar, je voudrais rentrer en France”, je vais lui dire que retourner en terre de mécréance est interdit par Allah, car c’est une humiliation (…) On va les arrêter. »
« Nous leur faisons savoir [aux candidats islamistes de france] que la hijrah [venue en terre d’Islam où est appliquée la charia] est pour eux obligatoire, parce que vivre dans les pays occidentaux, c’est interdit. Le prophète a désavoué tous ceux qui vivent parmi les mécréants. »
« A partir d’ici [la Syrie], on va construire le califat sur la voie prophétique ». « Le prophète a dit qu’il serait instauré ici et installé à Damas. Et à partir de là les armées musulmanes se lanceront au secours des autres nations (…) Allah incite les croyants au combat. Nous les appelons à leurs obligations. »
L’homme est alors, ENFIN, répertorié parmi les recruteurs pour le djihad en Syrie dans un rapport sur les « nouveaux discours terroristes » du Centre français de prévention des dérives sectaires liées à l’islam. Il recrute pour la mouvance la plus extrême d’Al Qaïda: Al-Nosra . Sa spécialité était les vidéos de propagande.
Grièvement blessé par balles le 29 juillet dernier par l’Armée syrienne régulière, alors qu’il effectuait un repérage pour une attaque jihadiste contre la ville d’Alep, il aurait succombé à ses blessures après une semaine de coma.
Encore une chance pour la France qui disparaît. Le parti immigrationniste de France, gouvernement en tête, devrait le pleurer à chaudes larmes, puisqu’il faisait parti, du fait de son appartenance à Al Nosra, des opposants modérés à Bachar El Assad.
Émigré du Sénégal où il est né, il est arrivé en France, dans la région de Nice, à l’âge de 5 ans. Plusieurs fois condamné pour des délits de droit commun, il a été finalement condamné dans les années 1990 à cinq ans de prison pour un meurtre lié à un règlement de compte. C’est alors qu’il a trouvé sa vocation en prison où il a décidé de mettre son génie du crime au service des forces islamiques qui terrorisent la population syrienne. Bien formé, il a rejoint par son pays d’origine le Sénégal, la Syrie en 2013. Il a aussitôt commencé à recruter des « opposants modérés à Bachar el Assad », par Internet; ces opposant modérés à Bachar el Assad, aujourd’hui rebaptisés: « Nouvelles Forces Syriennes ».
À leur arrivée, les recrues intégraient un centre d’entraînement.
« La personne fait d’abord un entraînement physique, et ensuite militaire. Une fois qu’elle a passé plusieurs semaines dans ces camps, on lui met des armes dans les mains, on lui apprendà combattre », racontait encore Omar Omsen en février dernier à la journaliste de RMC, Céline Martelet.
Une fois entraînés, les recrues sont envoyées au combat contre les troupes de Bachar Al-Assad, disait-il. Dans ce témoignage recueilli par Skype, Omar Diaby-Omsen, assurait que la grande majorité de son son groupe de combattants, était composé de Français auxquels s’ajoutaient d’autres francophones d’Afrique.
Omar Diaby était membre d’Al-Nosra, une composante d’Al Qaïda que Laurent Fabius, recommandait comme très efficace parmi les opposants modérés à Bachar el Assad: ils font « du bon boulot », c’est « très net, et le président de la Coalition est aussi sur cette ligne », avait déclaré la ministre des Affaires Etrangères de la République en 2012, au moment où François Hollande s’apprêtait à envoyer les Rafales de l’Armée attaquer la Syrie.
Pour ce soutien sans ambigüité à Al Nosra de la part du ministre d’Etat, des Syriens victimes des amis de Laurent Fabius, avaient demandé réparation à la France.
L’armée syrienne de Bachar-el-Assad vient donc d’éliminer un allié de la coalition islamo-mondialiste menée par les USA; un de ces « opposant modéré » au président syrien Bachar el Assad, que la Turquie et les USA se sont entendu, dans une alliance toute récente dénoncée par la Russie, à promouvoir de nouveau; le chef de la diplomatie, Mevlut Cavusoglu, déclarait il y a quelques jours:
« Actuellement, avec les Etats-Unis, nous entraînons et équipons l‘opposition modérée et nous allons aussi démarrer notre combat contre Daech, bientôt, et de manière efficace », « Ensuite, ce sera plus sûr pour les opposants modérés qui combattent Daech sur le terrain ».
Preuve que dans la Coalition, les sentiments n’ont pas changé; Omar Diaby-Omsen est une perte pour elle. L’Armée syrienne vient donc d’éliminer un pur produit de l’immigration de France, l’un de ceux contre lesquels le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve, ne trouvait rien à redire, puisque son ministère avait déclaré qu’il n’était pas répréhensible de prôner le djihad. Par cette action, les forces régulières syriennes viennent sans aucun doute de sauver la vie de Syriens, mais peut-être aussi de français, potentielles victimes de recrues d’Omar empêchées de rejoindre la Syrie qui se seraient retournées contre la France, comme les exemples d’attentas récents l’ont prouvés.
Dans un article daté du 12 avril 2014, on peut lire:
« Oumar Diaby (…) dirige une brigade de 80 combattants appelés les Fous d’Allah qui ont fait allégeance à Al-Qaïda. «
« Arrêté en début mars par la Division des investigations criminelles (Dic), Oumar Diaby est présentement au cœur du chaos d’Alep où il dirige sa Katiba des Fous d’Allah. »
« A la suite de son arrestation et son audition, la Dic avait abandonné les charges qui pèsent sur lui. Confisqué, son passeport lui a été restitué par la police qui a levé en même temps l’interdiction de sortie du territoire national qui le frappait jusqu’ici. L’enquête policière s’arrête là.
Cité comme le cerveau de la cellule de recrutement de jihadistes sénégalais convoyés en Syrie, Oumar Diaby était sous les feux médiatiques jusqu’à son arrestation. [suivie de son élargissement] .Et Oumar Diaby a repris le cours de sa vie… comme si de rien n’était. Ancien voyou niçois devenu chef des jihadistes français en Syrie, il dirige une brigade de 80 combattants. Dans un article daté du 23 mars 2014, le Nouvel Observateur a croisé la route de «l’émir» des jihadistes français en Syrie.
Ce matin-là, Oumar Diaby est en voiture sur la route de Hraytan, au nord d’Alep, l’un des fiefs des rebelles islamistes en Syrie, raconte l’hebdomadaire français. Une main sur le volant, une autre sur son téléphone portable connecté à Facebook, ce Franco-Sénégalais devenu cet été «l”émir» des jihadistes français en Syrie est heureux d’annoncer au Nouvel Observateur «une bonne nouvelle». Elle concerne Leïla, 15 ans, une jeune lycéenne d’Avignon qui a rejoint, en secret, le front syrien fin janvier. » (…) (Source)
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