Le pouvoir socialiste français qui défend les intérêt arabes avec un acharnement qu’on aimerait pour les intérêts français, observe un silence gêné quant à l’arrestation, lundi dernier, d’un prince de la famille royale saoudienne, le prince Abdel Mohsen ben Walid ben Abdelaziz Al Saud « El Cheikho », alors qu’il s’apprêtait à embarquer dans un jet privé pour Riyad avec un chargement de deux tonnes de captagon (drogue), ainsi que de la cocaïne:
« Les services de sécurité de l’aéroport ont arrêté le prince Abdel Mohsen ben Walid ben Abdelaziz al Saoud alors qu’il tentait avec quatre autres personnes d’embarquer dans un avion privé avec près de deux tonnes de pilules de Captagon (une drogue à base d’amphétamine) et une quantité de cocaïne rangées dans des caisses », a affirmé un responsable de la sécurité de l’aéroport de Beyrouth au Liban. (Source)
L’Arabie soumise à la charia réserve la peine de mort aux trafiquants de drogue. Voilà donc le Roi d’Arabie bien embarrassé et ses vassaux français avec lui. Faudra-t-il décapiter le prince saoudien Abdel Mohsen Ibn Walid Ibn Abdelaziz ? Mieux vaut étouffer l’affaire !
Le Captagon est une drogue classée par l’ONUDC sous le groupe des stimulants de type amphétamines (ATS).
La drogue des terroristes islamistes
Les terroristes islamistes tous groupes confondus utilisent en Syrie et en Irak ces pilules pour galvaniser les combattants, lors d’attaques, d’exécutions ou d’opérations kamikazes. Seifeddine Rezgui qui a ouvert le feu le 28 juin sur une plage de Tunisie présentait toutes les caractéristiques du drogué sous emprise de captagon. Il avait tué 38 personnes et en avait bléssé une trentaine, avant d’être abattu par un policier.
D’après le Daily Mail, l’autopsie prouve que le jeune homme était alors sous l’emprise de drogue, «identique à celle que l’Etat islamique (EI) donne aux personnes faisant des attaques terroristes» (Source). Les islamistes produisent et utilisent ce produit qui fait disparaître la peur et la fatigue. Le captagon crée une sorte d’euphorie qui supprime la douleur, les besoins de manger et de dormir et donne du tonus tout en augmentant les performances sexuelles.
Le Liban était la plaque tournante de la fabrication et du trafic de cette drogue. A présent la Syrie lui ferait concurrence où la majeure partie des pilules serait désormais élaborée. Celles-ci sont alors dispatchées dans la région. Le captagon est donc le moteur des combats des islamistes mais il est aussi une énorme source de revenus. Son trafic occupe une part importante de l’économie de guerre des barbares islamistes. Les islamistes en Syrien en consomment une partie mais ils en exportent aussi vers l’étranger et particulièrement vers les pays du Golfe.
Ainsi, « un sac qui contient 200.000 pilules rapporte 1,2 million de dollars une fois arrivé à destination ». Des bénéfices d’autant plus importants qu’il suffit seulement « de quelques milliers de dollars » pour produire une telle quantité de Captagon.
L’Arabie saoudite est particulièrement friande de cette amphétamine : 55 millions de pilules y sont saisies chaque année. Et ces chiffres ne font qu’effleurer la réalité, puisqu’ils ne représentent que 10% des pilules en circulation dans le royaume, selon le rapport de l’Office des Nations unies contre la drogue (UNODC) publié en 2013. (Source)
Les bénéfices du pétrole ne suffisent donc plus à l’appétit des chameliers du désert d’Arabie, à présent ils comptent engranger les bénéfices de cette drogue, à moins qu’ils n’en distribuent aux terroristes ? Sans doute les deux!
« Les recettes pétrolières ont baissé et les saoudiens sont en déficit budgétaire (…). Et également, c’est un déficit politique, car l’Arabie Saoudite est engagée dans des conflits en impasse, en Syrie et au Yémen. Et la prise à Beyrouth est un symptôme de la situation actuelle en Arabie Saoudite », explique Samir Saul.
Malgré l’évidence scandaleuse du crime, la réaction de l’Occident, qui préfère éviter le sujet, est étrangement timide mais en même temps explicable par le fait que l’Arabie saoudite est son allié.
« L’Arabie saoudite joue le rôle de financier des éléments extrémistes. Et c’est un grand pourvoyeur de contrats militaires », indique l’historien.
Ainsi Glenn Greenwald, le fameux journaliste américain qui court après les révélations, a dernièrement publié un article dans The Intercept, où il dévoile le moyen de la Grande-Bretagne pour masquer les crimes de l’Arabie Saoudite, son grand allié, en utilisant la BBC. Selon Greenwald, le monstre médiatique britannique a modifié plusieurs fois ses propres articles, où figuraient des affirmations selon lesquelles les Saoudiens livraient des armes aux groupes terroristes. (Source)
Photo du prince Charles en Arabie saoudite: entre princes…
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