Site icon medias-presse.info

Un peu d’humour noir, c’est toujours bon à prendre…

Attention que l’on ne vienne pas me soupçonner de racisme ou autre « anti-valeur républicaine et citoyenne » !

Mon article veut seulement égayer de façon gauloise ce début d’automne tristounet où François Hollande est à la politique française  ce que l’autre François, le romain, est à l’orthodoxie catholique…

Aussi, c’est avec une certaine bonne humeur franchouillarde que je vous propose cet extrait du « Charivari » de François Couteil  paru dans Minute de ce jour dont le titre à lui seul devrait rassurer tous les bisounours de l’UMPS :

 

« Où Astérix est aussi raciste que Tintin.

Je contemplais récemment, dans le métro parisien, une affiche de métro géante affirmant que « nos ancêtres ne sont pas tous des Gaulois ».

Heureusement, car l’on sait depuis ces derniers jours que les Gaulois, avec leurs moustaches blondes et leurs casques à plumes, étaient d’affreux racistes.

Astérix, louche personnage créé par Uderzo et Goscinny, en a apporté la preuve historique. Ses créateurs et leurs continuateurs Jean-Yves Ferry et Didier Conrad, qui viennent de publier Le Papyrus de César, prennent un malin plaisir à dessiner des Noirs pourvus de grosses lèvres charnues. Tintin, déjà, l’infâme personnage d’Hergé, avait donné dans les mêmes représentations suspectes. Or, chacun sait que les Noirs n’ont jamais de grosses lèvres charnues. Le

fait de représenter les Noirs ainsi relève en réalité du stéréotype, forme insidieuse du racisme.

Un autre stéréotype particulièrement odieux, que la moindre observation de bonne foi suffit pourtant à démentir, conduit de même à colorier les Noirs en noir. Si Astérix n’est pas raciste, comment se fait-il qu’il soit en blanc et le pirate Baba en noir ?

Lilian Thuram, intellectuel de premier plan puisqu’ancien footballeur, a d’ailleurs confié qu’il ne s’est jamais identifié au pirate Baba, ce qui se comprend, non seulement parce que dans l’album Astérix chez les Bretons, ledit Baba reçoit sur la tête un ballon de rugby (et non pas de football), mais aussi parce qu’à la différence de Baba, Lilian Thuram prononce très bien les « R », comme dans les mots « race », « racisme » ou « antiracisme », dont il fait une utilisation quasi permanente.

Par ailleurs, une fine observation permet de constater que Lilian Thuram n’est pas noir et n’a pas de lèvres. Ce que c’est que le ‘acisme, quand même ! »

J’avertis déjà ma Garde des sots préférée : tout ceci est à prendre au second, voire troisième degré sur l’échelle de Richter des blagues potaches. Et, comme l’humour excuse tout, je reste persuadé que je bénéficierai du même traitement de faveur que le pauvre (au sens littéral du terme) Guy Bedos.

Christian LASSALE

Cet article vous a plu ? MPI est une association à but non lucratif qui offre un service de réinformation gratuit et qui ne subsiste que par la générosité de ses lecteurs. Merci de votre soutien !

Quitter la version mobile