La III partie de ce Libellé de l’accusation vient d’être publiée sur Internet. Vous aurez accès aux trois parties en cliquant sur ce lien.
C’est un bonne analyse de « la Révolution du pape François ». Malheureusement cette révolution bergoglienne n’est que la suite logique de la révolution de Vatican II, l’aboutissement fatal des décrets et préceptes conciliaires en rupture avec la Tradition de l’Église catholique. C’est Vatican II qui mérite un tel procès et un tel Libellé d’accusation ! François n’est que le fils aimant de ce concile dément.
« Nous savons que l’Église n’est pas une simple institution humaine et que son indéfectibilité est assurée par les Promesses du Christ. Les Papes vont et viennent, et l’Église survivra même sous ce pontificat. Mais nous savons aussi que Dieu daigne oeuvrer au moyen d’instruments humains et qu’au-delà de l’essentiel de la prière et de la pénitence, il attend des membres de l’Église militante, du clergé et des laïcs, une défense militante de la Foi et de la morale contre les menaces de toute source que ce soit même d’un Pape, comme l’histoire de l’Église a démontré plus d’une fois.
Pour l’amour de Dieu et de la Sainte Vierge, Mère de l’Église, que vous professez révérer, nous vous appelons à abjurer vos erreurs et à défaire le tort immense que vous avez causé à l’Église, aux âmes, et à la cause de l’Évangile de peur que vous suivez l’exemple du Pape Honorius, un complice de l’hérésie anathématisée par un Concile œcuménique et son successeur, et ainsi faire tomber sur vous-même « la colère de Dieu Tout-Puissant et des Bienheureux Apôtres Pierre et Paul ».
Mais si vous ne saurez pas fléchir dans la poursuite de votre « vision » vaniteuse d’une Église plus « miséricordieuse » et évangélique que celle fondée par le Christ dont la Doctrine et la discipline que vous cherchez à plier à votre volonté. Que les Cardinaux qui regrettent l’erreur de vous avoir élu honorent leurs serments de sang et qu’au moins ils émettent une demande publique pour que vous changiez de cap ou que vous cédiez la fonction qu’ils vous ont confiée avec tant d’imprévoyance. «
Croire que le remède à la crise dans l’Église, amplifiée par François l’argentin, consisterait à ce « que les Cardinaux qui regrettent l’erreur de vous avoir élu honorent leurs serments de sang et qu’au moins ils émettent une demande publique pour que vous changiez de cap ou que vous cédiez la fonction qu’ils vous ont confiée avec tant d’imprévoyance » est, pardonnez-nous de le dire, illusoire.
Car « on ne peut guérir un mal dont on ne connaît pas la nature » dit l’adage romain. La nature du mal dans l’Église ne se résume pas à François et le retour du monde conciliaire à la Tradition de l’Église catholique ne se résume pas au Motu Proprio Summorum Pontificum de Benoit XVI qui a soi-disant « libéralisé » la messe tridentine.
La nature du mal dans l’Église porte un nom : c’est le Concile Vatican II. Aussi tant que ces cardinaux qu’on appelle à l’aide resteront attachés au concile Vatican II, au Nouveau Ordo Missae, même s’ils célèbrent parfois avec le rite tridentin, qu’ils essayeront de lire ce révolutionnaire concile avec l’herméneutique de la continuité chère à Benoit XVI, le problème dans l’Église demeurera, sa doctrine continuera à s’étioler, ses dogmes à être dissout par l’évolutionnisme ambiant… François ou pas François !
« Dieu se rit des hommes qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes. » Bossuet.
Francesca de Villasmundo
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