Le 22 septembre 2016, MPI a relayé la Ière partie de l’accusation portée contre le pape François par des journalistes américains en défense de la Tradition catholique.
La IIe partie de ce Libellé de l’accusation vient d’être publiée sur Internet. Vous aurez accès aux deux parties en cliquant sur ce lien.
Ci-dessous la lettre introduction des trois journalistes au pape François :
« Votre Sainteté :
Le récit qui suit, écrit dans notre désespoir en tant qu’humbles membres laïcs, est ce que nous devons appeler une accusation concernant votre pontificat, qui a été une calamité pour l’Église toute en proportion contraire avec lequel il ravit les puissances de ce monde. Le point culminant qui nous a poussés à entreprendre cette étape a été la révélation de votre lettre « confidentielle » aux Évêques de Buenos Aires les autorisant, uniquement sur la base de vos propres points de vue exprimés dans Amoris Laetitia, à admettre certains adultères publics en « deuxième mariage » aux Sacrements de la Confession et de la Sainte Communion sans ferme intention de modifier leur vie en cessant leurs relations sexuelles adultères.Vous avez ainsi défié les Paroles de Notre Seigneur Lui-même qui condamne le divorce et le « remariage » comme étant de l’adultère en soi, sans exception, vous avez bravé l’avertissement de Saint Paul sur la peine divine pour la réception indigne du Saint-Sacrement, vous avez défié l’enseignement de vos deux prédécesseurs immédiats qui est conforme avec la Doctrine morale bimillénaire et la discipline Eucharistique de l’Église enracinée dans la Révélation Divine, le Code de Droit Canon et toute la Tradition.
Vous avez déjà provoqué une fracture dans la discipline universelle de l’Église alors que quelques Évêques la maintiennent encore malgré Amoris Laetitia tandis que d’autres, y compris ceux à Buenos Aires, annoncent un changement basé uniquement sur l’autorité de votre scandaleuse « Exhortation Apostolique ». Rien de tout cela n’est jamais arrivé dans l’histoire de l’Église.
Pourtant, presque sans exception, les membres conservateurs de la hiérarchie observent un silence politique tandis que les libéraux se réjouissent publiquement de leur triomphe grâce à vous. Presque personne dans la hiérarchie est en opposition à votre mépris total de la saine Doctrine et de la pratique même si plusieurs murmurent privément contre vos déprédations. Ainsi, comme il en a été pendant la crise Arienne, il incombe aux laïcs de défendre la Foi au milieu d’une défection quasi-universelle du devoir de la part des hiérarques.
Bien sûr, nous ne sommes rien dans l’ordre des choses et pourtant, en tant que membres laïcs baptisés du Corps Mystique, nous sommes dotés du droit donné par Dieu et du devoir corrélatif consacré par le droit de l’Église (cf. CDC canon 212) de vous communiquer ainsi qu’à nos frères Catholiques ce qui concerne la crise aiguë que votre gouvernement de l’Église a provoqué au milieu d’un état déjà chronique de crise ecclésiale suivant le Concile Vatican II.
Les instances privées s’étant avérées tout à fait inutiles, comme nous le soulignons ci-dessous, nous avons publié ce document pour décharger notre fardeau de conscience face au grave préjudice que vous avez infligé et menacez d’infliger sur les âmes et le bien commun ecclésial, et aussi pour exhorter nos frères Catholiques à se tenir dans une opposition de principe à votre abus continu de la fonction papale, en particulier lorsque cela concerne l’enseignement infaillible de l’Église contre l’adultère et la profanation de la Sainte Eucharistie.
En prenant la décision de publier ce document, nous avons été guidés par l’enseignement du Docteur angélique sur une question de justice naturelle dans l’Église :
« Remarquons toutefois que, s’il y avait danger pour la foi, les supérieurs devraient être repris par les inférieurs, même en public. Aussi Paul, qui était soumis à Pierre, l’a-t-il repris pour cette raison. Et à ce sujet la Glose d’Augustin explique : « Pierre lui-même montre par son exemple à ceux qui ont la prééminence, s’il leur est arrivé de s’écarter du droit chemin, de ne point refuser d’être corrigés, même par leurs inférieurs » ».[Summa Theologiae, II-II, Q. 33, Art 4]
Nous avons été guidés aussi bien par l’enseignement de Saint Robert Bellarmin, Docteur de l’Église, en ce qui concerne la résistance licite à un rebelle Pontife Romain :
« Par conséquent, tout comme il serait légitime de résister à un Pontife qui envahirait un corps, il est donc légitime de lui résister dans son invasion des âmes ou d’en déranger l’état, et beaucoup plus s’il devait essayer de détruire l’Église. Je dis qu’il est permis de lui résister, en ne faisant pas ce qu’il commande et en le bloquant de peur qu’il puisse procéder selon sa volonté … [De Controversiis sur le Pontife Romain, Bk. 2, chap. 29] ».
Les Catholiques du monde entier, et pas seulement les « Traditionalistes », sont convaincus que la situation hypothétiquement envisagée par Bellarmin est aujourd’hui une réalité. Cette conviction constitue la motivation sous-jacente à ce document.
Que Dieu soit le juge de la droiture de nos intentions.
Christopher A. Ferrara
Chroniqueur Principal, The RemnantMichael J. Matt
Editeur, The RemnantJohn Vennari
Editeur, Catholic Family News »
Francesca de Villasmundo
Cet article vous a plu ? MPI est une association à but non lucratif qui offre un service de réinformation gratuit et qui ne subsiste que par la générosité de ses lecteurs. Merci de votre soutien !