Une mosquée, une synagogue et une église sous un même toit : c’est The House of One, la Maison de l’Un, lieu de prières et de dialogue, de paix et de tolérance, à Berlin ville symbole du multi-culturalisme et des heures les plus sombres de notre histoire. « Berlin est une ville dont l’histoire est empreinte de grandes réussites, d’interruptions et de départs, ainsi que de dettes incommensurables : l’émancipation des juifs vers 1800 et leur extermination en 1933-45, la construction du mur en 1961, symbole d’un monde divisé, et la chute du mur survenue pacifiquement en 1989. The « House of One » sur la Petriplatz, le lieu médiéval de la fondation de Berlin, apportera à cette histoire un nouveau départ prometteur. » lit-on sur le site officiel online.
La Maison de l’Un est le projet très religieusement correct promu par un pasteur protestant, un rabbin et un imam. Les travaux commenceront dans un an à Berlin afin que cet espace de rencontre multi-confessionnel et multi-culturel ouvre en 2018.
« Dès le début nous avons voulu que ce soit un projet inter-religieux, pas un lieu construit par les chrétiens dans lequel seraient ensuite venus se greffer des juifs et des musulmans », a expliqué le pasteur Gregor Hohberg, initiateur du projet dès les années 2000. Responsable de la communauté protestante de la Petriplatz, il partagera avec le rabbin Tovia Ben-Chorin et l’imam Kadir Sanci l’encadrement spirituel du lieu.
L’architecte choisi, Wilfried Kuehn, explique quant à lui la signification architecturale du lieu : il sera fait de briques avec une grande tour centrale. Chacune des trois zones aura la même taille, mais sera de formes différentes. La mosquée sera carrée, l’église sous forme de rectangle et la synagogue prendra l’apparence d’un hexagone. « Chacun des espaces singuliers sera conçu en fonction des besoins religieux, des particularités de chaque foi, explique Wilfried Kuehn. Il y aura par exemple, deux niveaux dans la mosquée et la synagogue, et un seul dans l’église ». Seront également installés, un orgue dans l’église et des endroits pour faire des ablutions dans la mosquée. Au centre, une salle commune où les croyants pourront se croiser et échanger. Bien entendu, aucun signe extérieur religieux : l’inclusivité est reine ! L’indifférentisme, roi !
Ce monument ultra-moderne, qui sera un phare du syncrétisme et de l’indifférentisme religieux couplés au multi-culturalisme, les nouveaux dogmes humanitaristes prêchés par les élites religieuses mondialistes au nom de la paix et de la fraternité universelles et d’un Dieu unique des religions, n’est pas maçonné n’importe où dans Berlin. Il s’élèvera sur les fondations de la première église de Berlin construite au XIIe siècle, l’église Saint-Pierre. Celle-ci a été partiellement détruite lors de la Seconde Guerre Mondiale et totalement par le régime communiste de l’ex-RDA en 1964. Ce choix est en lui-même tout un symbole : la nouvelle religion syncrétiste du Dieu unique des religions, idée chère au pape François, qui s’élève sur les ruines matérielles, culturelles, civilisationnelles mais aussi spirituelles d’un Occident décadent, matérialiste, égalitariste, nihiliste et inféodé à l’idéologie subversive du « vivre-ensemble ». Tout en Un…
Solidarité, non-violence, respect et savoir-vivre avec égalité et intégrité, sont les principes qui régissent cette Maison de l’Un, édifiée pour une humanité sans repères ni vérité, mélangée et dénaturée. « Les personnes qui viendront resteront fidèles à leur religion, bénéficiant de sa force et s’engageant dans un dialogue pacifique entre eux et avec les membres de la population laïque de la ville. Cet édifice sera la maison de l’égalité, de la paix et de la réconciliation. » explique le pasteur Gregor Hohberg.
43 millions d’euros sont nécessaires à la construction de cette tour de Babel moderne, fondée sur des idéaux maçonniques. Une collecte de fonds est ouverte : chaque contributeur peut acheter des briques – d’une valeur de 10 euros pièce – qui seront utilisées pour la construction de l’édifice. Pour l’heure, seulement 1 million d’euros ont été récoltés : ce projet ne semble pas emballer les gens. Malgré le soutien idéologique du pape François lui-même, agent actif de l’union des religions à laquelle il travaille assidûment, de rencontres inter-religieuses en compromis doctrinaux, de compromis doctrinaux en abandons dogmatiques, depuis qu’il est monté sur le trône de Pierre.
Francesca de Villasmundo
http://house-of-one.org/fr/ev%C3%A9nements
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