Lundi 23 mai 2016 : le Grand Imam d’Al-Azhar, Ahmed al-Tayeb, la plus haute autorité de l’islam sunnite, a passé la porte monumentale des palais du Vatican pour une rencontre avec la plus haute autorité de l’Église catholique conciliaire, le pape François.
Rencontre historique car depuis le fameux discours de Ratisbonne de Benoît XVI, la prestigieuse université sunnite égyptienne, Al-Azhar, avait interrompu sa propre collaboration avec le Saint-Siège. Décision qui mettait un frein à l’œcuménisme conciliaire destiné à promouvoir le dialogue et le rapprochement entre toutes les religions pour construire un avenir de paix et de fraternité !
Afin de remédier à cet inconvénient majeur qui nuisait amplement à la vision fraternelle de l’union inter-religieuse, le Saint-Siège a donc tendu à nouveau la main aux musulmans sunnites. Procédant par paliers, cet hiver, en février dernier, une délégation vaticane s’est donc rendue à l’université d’Al-Azhar afin de renouer les rapports avec l’islam sunnite. Au cours de cette visite, le grand imam a été invité, par les représentants romains, à venir à Rome pour une rencontre avec le pape argentin. Invitation acceptée.
La rencontre d’hier entre ces deux leaders religieux mondiaux, a duré une trentaine de minutes et a été « très cordiale » selon le père Frederico Lombardi, directeur de la Salle de presse du Saint-Siège. Sans surprise, le dialogue a porté sur « l’engagement commun des autorités et des fidèles des grandes religions pour la paix dans le monde, le refus de la violence et du terrorisme, la situation des chrétiens dans le contexte des conflits et des tensions dans le Moyen-Orient, ainsi que leur protection ».
A l’unisson, François et l’imam ont souligné « la grande signification de cette nouvelle rencontre dans le cadre du dialogue entre l’Église catholique et l’Islam. »
A la fin de ce colloque plein de bonnes intentions, de vœux pieux, de belles paroles incantatoires, le pape a offert à Ahmed al-Tayeb son encyclique écologique « Laudato Si » et la médaille de la paix qui représente un olivier qui naît du rocher. « Le message, c’est la rencontre » a dit le pape à l’imam. Mais le message pacifique qu’un pape dispense au monde, pour instaurer la paix entre les hommes, ne devrait-il pas servir au rayonnement de l’unique Vérité, Notre-Seigneur Jésus-Christ, unique Voie de Salut ?
Rencontre donc historique sur la colline du Vatican, œcuménique, cordiale, fraternelle, amicale, qui renoue le dialogue interreligieux avec l’islam. Rencontre sans Dieu pour un monde sans amour de la Vérité !
Rencontre idéologique pour dialoguer, au nom de l’amour de l’Homme, de la paix dans le monde, de fraternité, de collaboration des religions, de mission commune contre le terrorisme (sic), de « protection des chrétiens d’Orient » avec une des autorités islamiques mondiales (sic), tout en évitant tout apostolat catholique, toute référence au Christ. Rencontre bien représentative de la mentalité conciliaire qui a bradé l’Amour de la Vérité révélée pour l’amour du monde.
Au lendemain de la grande Fête de la Sainte Trinité, qui célèbre et honore le plus grand mystère de la foi catholique, un Dieu en trois personnes, cette rencontre œcuménique entre l’imam représentant l’islam sunnite qui abhorre la Trinité, déteste le Christ incarné, fils de Dieu engendré non pas créé, et le pape François pour œuvrer ensemble à une paix mondiale à travers l’union des religions est un nouveau scandale de l’idéologie conciliaire.
Et un scandale pour tous les chrétiens persécutés dans cet Orient sunnite par les adeptes du faux dieu Allah et les fidèles du Coran. Mais bien dans la ligne de la dernière sortie bergoglienne scandaleuse au journal La Croix dans laquelle, lui, le successeur de Saint-Pierre, le représentant du Christ sur terre, ose comparer l’évangélisation pacifique des Nations prêchée par Jésus-Christ, « Allez ! Enseignez toutes les nations, les baptisant au Nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit ! »(St Matthieu,28.19-20) à la conquête internationaliste mahométane effectuée à grands coups de cimeterres et de sabres égorgeurs toujours à l’œuvre aujourd’hui :
« Je ne crois pas qu’il y ait aujourd’hui une peur de l’islam, en tant que tel, mais de Daech et de sa guerre de conquête, tirée en partie de l’islam. L’idée de conquête est inhérente à l’âme de l’islam, il est vrai. Mais on pourrait interpréter, avec la même idée de conquête, la fin de l’Évangile de Matthieu, où Jésus envoie ses disciples dans toutes les nations. » (sic)
Le pape François démontre une nouvelle foi son mépris de la Vérité, de la Justice et du monde catholique.
Quant à sa rencontre avec l’imam, elle s’inscrit dans sa mission universaliste, qui n’est pas la propagation de la Foi catholique dans le monde et la conversion des âmes au seul et unique vrai Dieu, le Dieu catholique, mais l’union, qui procède par paliers, de toutes les religions, de toutes les traditions, dans un vaste tout panthéiste, mondialiste et maçonnique.
Francesca de Villasmundo
http://www.news.va/fr/news/entrevue-tres-cordiale-entre-le-pape-et-le-grand-i
Cet article vous a plu ? MPI est une association à but non lucratif qui offre un service de réinformation gratuit et qui ne subsiste que par la générosité de ses lecteurs. Merci de votre soutien !