Jovanovic

« Comment un président américain et JP Morgan ont fabriqué le Panama«  c’est sous ce titre que The Guardian raconte l’histoire d’un paradis fiscal monté de toutes pièces par les banksters des USA.  JP Morgan, c’est l’une des plus grandes banques des États-Unis qui ne cesse d’accumuler scandale sur scandale, qui jongle avec ses employés qu’elle renvoie par milliers mais en même temps achète des entreprises, qui se vautre dans le délit d’initiés, et règle sans broncher des milliards de dollars pour procès perdus … C’est aussi le sujet d’un livre de Pierre Jovanovic…

BNP Paribas est beaucoup plus riche que le revenu de la France, explique Jovanovic… Cela laisse songeur. Lorsqu’on visionne la brève vidéo ci-dessous, on comprends un peu mieux… C’est un petit aperçu du système bancaire qui fait des populations des troupeaux d’esclaves, avec le témoignage de quelqu’un qui a travaillé à haut niveau dans ce système infernal de prédateurs:

Ci-après, en quelques lignes vous trouverez le résumé de la raison du déficit pharamineux de la France: elle a été vendue aux Banques, par une loi de 1973, loi reprise et étendue à l’UE par le traité de Maastricht, réitérée dans « le traité sur le fonctionnement de l’UE » (TFUE). Ce traité est en réalité la Constitution européenne que la France avait pourtant rejetée par référendum…

Au départ l’État gérait lui-même ses finances et sa planche à billet au gré de ses intérêts. Puis ce droit régalien (ou souverain) a été transféré aux banques par la Loi de janvier 1973 sur la Banque de France. Cette loi est le fruit des efforts du président Pompidou, du ministre des finances Giscard d’Estaing et du banquier Rothchild…

Dans la loi portant sur la réforme des statuts de la banque de France, nous trouvons en particulier cet article 25 très court, qui bloque toute possibilité d’avance au Trésor :

« Le Trésor public ne peut être présentateur de ses propres effets à l’escompte de la banque de France. » (…)

Autrement dit : auparavant, l’État français avait le droit de battre monnaie, et avec cette nouvelle loi, il perd ce droit qui est du même coup légué aux banques privées, qui en profitent pour s’enrichir aux dépends de l’État en lui prêtant avec intérêt l’argent dont il a besoin.

Cette décision correspond à une privatisation de l’argent et ramène la nation au même rang que n’importe lequel de ses citoyens. (…)

La dette à fin 1979 était de 239 milliards d’euros (*), déjà injustifiables ; la dette à fin 2008 s’établit à 1327 milliards d’euros ! Ainsi, entre 1980 et 2008, la dette a augmenté de 1088 milliards d’euros et nous avons payé 1306 milliards d’euros d’intérêts.

1327 – 1306 = 21 Milliards d’Euros ! : Si nous avions pu créer notre monnaie — faire exactement ce qu’ont le droit de faire les banques privées —, la dette publique serait quasiment inexistante aujourd’hui. (Lire la suite dans l’article: Les lois économiques liberticides…)

Voir également: L’ordonnance est passée en France: désormais, une banque pour se renflouer pourra ponctionner les comptes de ses clients

Emilie Defresne

emiliedefresne@medias-presse.info

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