« Qui veut tuer son chien dit qu’il a la rage », selon l’adage populaire. Donc, qui veut tuer les billets dit qu’ils sont dissimulés. C’est l’avis du ministre du budget, Michel Sapin: «Je le dis du point de vue français parce que je le vois en France, le billet de 500 euros est plus utilisé pour dissimuler que pour acheter» a-t-il déclaré à l’AFP.

Et les sommes phénoménales qui partent en fumée chaque année au nom des intérêts payés par la France aux banksters, celles-là n’inquiètent pas Michel Sapin, n’est-ce pas ? Pourtant il n’y a pas de plus grand hold-up sur les finances publiques, comme nous le verrons!

La dissimulation, que voilà un bon prétexte pour supprimer la liberté de disposer de son argent en toute liberté, hors des circuits bankstéristes! Décidément les attaques terroristes islamistes sont du pain béni pour les oligarques. On irait jusqu’à se demander s’ils ne les arrangent pas? Car si l’existence des billets est remise en cause s’est au nom de la dissimulation fiscale mais aussi, évidemment, au nom de la lutte contre le terrorisme. On commencera par les billets de 500 euros, puis on passera au porte-monnaie électronique dissimulé dans le téléphone mobile. Le téléphone mobile n’est-il pas appelé à devenir le tout-en-un rêvé de Big brother en attendant qu’il ne soit greffé directement dans votre cerveau? 

On nous dit que l’opinion plongée dans la peur par les attaques islamistes parisiennes, accepte avec joie l’Etat d’urgence qui restreint les libertés et fait emprisonner un général de corps d’armée, interdire les  manifestations contre l’invasion ou supprimer le sapin de Noël de Notre-Dame de Paris, trop emblématique. Bref un Etat d’urgence qui sert l’idéologie mondialiste au pouvoir, bien plus qu’il ne garantit contre l’islamisme alors que les immigrés continuent de rentrer en flot continu dans une Union européenne ouverte aux musulmans, sous prétexte de refuge.

Depuis 2007, l’UE -la France en particulier- ne cesse de renflouer les banques qui ont incité les politiciens grecs à leur emprunter. Des devises qui passent directement des contribuables de l’Union dans les coffres des banksters, sans passer par la case de la Grèce. Prenant pour préjugé que les banques ne doivent pas faire faillite (au nom de quoi?), une loi est passée à Bruxelles exigeant que les pays membres de l’Union avalisent la saisie des dépôts bancaires des particuliers pour renflouer leurs éventuelles banques déficientes, prétextant qu’ainsi les contribuables seraient exonérés dudit renflouement. Comme si les les déposants n’étaient pas aussi des contribuables! Nous avions évoqué  L’ordonnance qui est passée en France où désormais, une banque pour se renflouer pourra ponctionner les comptes de ses clients.

Mais cette atteinte inouïe au droit de propriété des déposants n’est qu’une étape vers le totalitarisme des banquiers. Depuis quelques années ceux-ci et leurs courroies de transmission médiatiques et politiques ne cessent d’évoquer la suppression de la monnaie fiduciaire.

Au départ l’État gérait lui-même ses finances et sa planche à billet au gré de ses intérêts. Puis ce droit régalien (ou souverain) a été transféré aux banques par la Loi de janvier 1973 sur la Banque de France. Cette loi est le fruit des efforts du président Pompidou, du ministre des finances Giscard d’Estaing et du banquier Rothchild…

Dans la loi portant sur la réforme des statuts de la banque de France, nous trouvons en particulier cet article 25 très court, qui bloque toute possibilité d’avance au Trésor :

« Le Trésor public ne peut être présentateur de ses propres effets à l’escompte de la banque de France. » (…)

Autrement dit : auparavant, l’État français avait le droit de battre monnaie, et avec cette nouvelle loi, il perd ce droit qui est du même coup légué aux banques privées, qui en profitent pour s’enrichir aux dépends de l’État en lui prêtant avec intérêt l’argent dont il a besoin.

Cette décision correspond à une privatisation de l’argent et ramène la nation au même rang que n’importe lequel de ses citoyens. (…)

La dette à fin 1979 était de 239 milliards d’euros (*), déjà injustifiables ; la dette à fin 2008 s’établit à 1327 milliards d’euros ! Ainsi, entre 1980 et 2008, la dette a augmenté de 1088 milliards d’euros et nous avons payé 1306 milliards d’euros d’intérêts.

1327 – 1306 = 21 Milliards d’Euros ! : Si nous avions pu créer notre monnaie — faire exactement ce qu’ont le droit de faire les banques privées —, la dette publique serait quasiment inexistante aujourd’hui. (Source)

Evolution de la dette

On comprend aisément où cela peut conduire lorsque les politiciens sont liés d’une manière ou d’une autre aux banques, comme ce fut le cas de Pompidou, et tout le profit que les banques peuvent tirer de politiciens dévoués à leurs affaires. Il suffit dans ce cas de multiplier les emprunts pour grossir les intérêts versés aux banques, qui pourraient ristourner une infime partie de leurs gains à ceux qui ont signé les emprunts, ou bien d’intéresser un oligarque au capital de la banque etc..

Mais honi soit qui mal y pense! Comment ai-je pu formuler des idées aussi tordues qui jamais ne viendraient à aucun politicien ni aucun banquier! Pourtant il arrive assez couramment, par hasard sans doute, que les banques placent leurs hommes directement à la tête d’États comme ce fut le cas récemment pour la Grèce ou l’Italie et ainsi que c’est toujours le cas pour la Banque Centrale Européenne. 

L’histoire pourrait combler toutes les attentes des adeptes des théories du complot. Où est le pouvoir mondial ? La réponse tient dans un seul nom et lieu : au siège de la banque d’affaire Goldman Sachs. La banque étasunienne a réussi un exploit peu fréquent dans l’histoire politique mondiale : placer ses hommes à la tête de deux gouvernements européens et de la banque qui régit les destins des économies politiques de l’Union Européenne. Mario Draghi, l’actuel président de la Banque Centrale Européenne ; Mario Monti, le président du Conseil Italien qui a remplacé Silvio Berlusconi ; Lucas Papademos, le nouveau Premier ministre grec, tous appartiennent à la galaxie Goldman Sachs. (Source)

Et devinez qui est à la manœuvre pour la suppression du billet de 500 euros ? La BCE avec à sa tête Mario Draghi! Bien qu’il ait affirmé que « Cela n’a rien à voir avec une réduction de la liquidité. » Ah vraiment ? Mais alors pourquoi vouloir également imposer encore des plafonds aux règlements en liquide? Alors qu’en France ces plafonds ne cessent de s’effondrer sur nos libertés? 

En France les paiements en espèces à des commerçants sont limités à 1000 euros depuis 2015, tandis qu’entre particuliers ces paiements ne sont soumis, pour le moment, à aucune limite.

La monnaie en circulation dans la zone euro a dépassé les mille milliards d’euros l’an passé dans la zone euro, dont près de 30% thésaurisés sous la forme de billets de 500 euros, reflet d’une inquiétude quant à la stabilité des banques doublée d’un sentiment d’exaspération face à des taux d’intérêt dérisoires. (Source)

Si les billets de 500 euros étaient supprimés, ceux qui les détiennent seraient forcés de les porter à la banque ne serait-ce que pour les faire remplacer…

Mais revenons aux lois qui privatisent les finances publiques, car la loi de janvier 1973 sur la Banque de France  ne faisait qu’annoncer celle contenue dans le Traité de Maastricht en son article 104. Loi réitérée et confirmée à l’article 123 du Traité sur le fonctionnement de l’Union européenne (TFUE).

Des lois qui font de l’économie européenne une jungle dans laquelle les banquiers sont rois:

Article 123 du Traité sur le fonctionnement de l’Union européenne:

1. Il est interdit à la Banque centrale européenne et aux banques centrales des États membres, ci-après dénommées « banques centrales nationales », d’accorder des découverts ou tout autre type de crédit aux institutions, organes ou organismes de l’Union, aux administrations centrales, aux autorités régionales ou locales, aux autres autorités publiques, aux autres organismes ou entreprises publics des États membres; l’acquisition directe, auprès d’eux, par la Banque centrale européenne ou les banques centrales nationales, des instruments de leur dette est également interdite. (…)

Si les banksters réussissent à imposer la suppression de la monnaie fiduciaire, plus personne ne pourra s’acheter une baguette de pain sans que Big brother ne sache où quand et comment et d’où provient l’argent du prix d’achat de la baguette. Plus fort, imaginons le despotisme illimité des banksters mondialistes lorsqu’ils leur prendra l’envie de bloquer un ou une série de comptes, alors que l’argent liquide aura été supprimé et qu’il n’existera aucune autre alternative pour régler ne serait-ce, que son pain. 

Ainsi si les espèces sonnantes et trébuchantes étaient supprimées, la ponction des comptes bancaires ne connaîtrait plus aucune parade, puisqu’il serait impossible de les prévenir en retirant ses avoirs, ou en les transformant en valeurs refuges physiques, par exemple.

Mais, me dira-t-on, il ne s’agit que des billets de 500 euros! Evidemment, mais les prétextes invoqués pour supprimer ce billet, ne peuvent que rendre perplexe quand on remet ce fait dans le contexte des lois depuis celle de 1973 avec leurs flots de restrictions de liberté qui s’accroissent d’autant de moyens de surveillance, d’interdits et d’obligations, alors que dans le même temps la volonté populaire est de plus en plus méprisée. Car il ne s’agit pas de supprimer le billet de 500 euros actuel pour le remplacer par un autre afin de lutter contre la fausse monnaie, mais de le supprimer tout simplement avec les commodités d’épargne qu’il permet dans un minimum de place…

La dématérialisation de l’argent est une idée mondialiste qui fait son chemin depuis les USA, en passant par la Suède, l’Allemagne, la France, le Danemark, etc. Ce genre d’idées mondialistes est à ranger avec  le « mariage » homosexuel ou le gender ou les lois sur les discriminations à géométrie variable, qui sont destinées à se répandre sans limite pour l’esclavage de l’humanité. A moins d’une véritable réaction populaire. Mais comme les choses avancent en douceur sans révéler leur véritable objectif, les gens ne se méfient pas.

La monnaie électronique interdira toute dissidence, tout commerce libre.  C’est la marque de la bête annoncée dans l’Apocalypse de Saint-Jean:

16 Elle fit qu’à tous, petits et grands, riches et pauvres, libres et esclaves, on mit une marque sur la main droite ou sur le front,
17 et que nul ne pût acheter ou vendre, s’il n’avait pas la marque du nom de la bête ou le nombre de son nom.

Certes, il restera le troc… et peut-être serait-il sain d’en revenir là!

emiliedefresne@medias-presse.info

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