La claque la plus forte en Italie avec la victoire de Salvini, c’est probablement les évêques italiens qui l’ont reçue. Sous les auspices de la CEI (Conférence épiscopale italienne), ils ont conduit une aigre campagne électorale contre le ministre de l’Intérieur italien.
Ces évêques conciliaires radical-chic ne toléraient pas que l’on exhibe les symboles religieux. Dans une Europe qui a fait du laïcisme son mot d’ordre et qui a effacé ses racines chrétiennes pour ne pas faire d’ombre à la minorité islamique, le choix du président de la CEI, Mgr Gualtiero Bassetti, et de ses camarades de route immigrationnistes, de barrer le chemin au « populisme » antichambre disaient-ils du fascisme noir, a été proprement inadmissible. Ils l’ont fait pour frapper le leader de la Ligue qui a fermé les ports et les robinets des fonds pour l’accueil inconditionnel.
Lundi ils se sont réveillés groggy. Et c’est le ciel qui leur est tombé sur la tête au lendemain des élections.
Matteo Salvini, le grand vainqueur italien de ces élections européennes, lors d’une conférence de presse dans la nuit de dimanche à lundi, a déclaré après avoir embrassé le crucifix :
« Les urnes closes, on peut remercier à cœur ouvert sans être accusé de vouloir instrumentaliser. Comme je l’ai fait, parce que j’y croyais, j’y crois, que j’y croyais avant le vote, et que j’y crois depuis des années, je remercie Qui est la-haut. Il n’aide pas Matteo Salvini et la Ligue, mais Il aide l’Italie et l’Europe à retrouver l’espérance, ses racines, sa sécurité et son futur. »
Et de rappeler qu’il a confié « au Cœur Immaculé de Marie non pas le vote et le succès d’un parti mais le destin d’un pays et d’un continent ».
Francesca de Villasmundo
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