Les très œcuméniques Vatican et monde bergoglien, qui ne sont pas à une incohérence près, s’insurgent contre l’utilisation par Matteo Salvini des symboles religieux durant un meeting politique samedi dernier à Milan.

« Rosaires et crucifix sont utilisés comme des signes à la valeur politique , mais d’une manière inverse par rapport au passé : si avant on donnait à Dieu ce qui aurait du rester dans les mains de César, aujourd’hui c’est César qui prend et brandit ce qui est à Dieu » a tonné hier un proche de Jorge Maria Bergoglio, le père Spadaro, directeur du magazine des jésuites La Civiltà Cattolica. Bien entendu si rosaires et crucifix avaient été brandis par des humanitaristes no-border, le même Sapadaro aurait applaudi, que personne n’en doute…

« Je crois que la politique partisane divise, Dieu est de tous » a déclaré de son côté le cardinal Parolin, secrétaire d’État du Saint-Siège avant d’ajouter une belle absurdité partisane :

« Invoquer Dieu pour soi-même est toujours très dangereux. »

Sauf quand ce sont des clandestins en situation illégale en Europe…

Famille Chrétienne, le quotidien italien tenant lieu dans la péninsule de conscience morale universelle pseudo-chrétienne,  n’est pas en reste non plus dans cette guerre contre Salvini. Dans son éditorial, il fait référence directement à lui en le traitant de « souverainiste fétichiste » :

« Hier après-midi à Milan a eu lieu un énième exemple d’instrumentalisation religieuse pour justifier la violation systématique par notre pays des droits humains. Pendant que le chef de la Ligue exhibe l’Évangile, un autre bateau chargé de vies humaines était repoussé. »

Quant au journal des évêques conciliaires italiens, Avvenire, il use de l’embrouille doctrinale, en identifiant de manière mensongère l’idéologie personnelle immigrationniste du pape François avec le magistère de l’Église catholique, pour s’attaquer à Salvini « porte-drapeau d’un catholicisme personnel, éloigné du magistère du pape et de l’Église ».

Matteo Salvini, le charismatique ministre de l’Intérieur italien, ne lâche rien de sa politique anti-immigration. Il ne s’est pas laissé intimider par les anathèmes fustigés par la garde rapprochée du pape François :

« Je témoigne de ma foi en sauvant des vies humaines (les morts en mer, comme les débarquements, ont diminué de 90%) et en combattant les esclavagistes et les trafiquants d’êtres humains, en accueillant qui en a vraiment besoin, mais en faisant respecter les règles et les frontières. 

Heureux du soutien de tant d’hommes et de femmes de l’Église, je travaille pour ramener aussi l’Europe sur le chemin de ses racines judéo-chrétiennes, niées et oubliées par les bureaucrates de Bruxelles, esclaves des intérêts de la finance et des pouvoirs forts.»

Francesca de Villasmundo


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