Marine Le Pen en visite diplomatique à Moscou, a rencontré hier 26 mai, le président de la Douma, Sergueï Narychkine, qui l’avait déjà reçue en avril 2014. En 2013 elle avait été reçue à Moscou par Alexeï Pouchkov, chef de la commission des Affaires étrangères à la Douma. La rencontre de cette semaine devait être retransmise par la télévision, mais la retransmission a finalement été annulée.
Après les entretiens, le Président de la chambre basse du Parlement de la fédération de Russie a félicité Marine Le Pen pour le score de son parti aux élections départementales, affirmant qu’il symbolisait « le temps et l’esprit de la France moderne ». L’homme fort de la Douma a salué « une structure stable et durable » et « l’une des principales forces politiques en Europe », selon un communiqué.
Selon la correspondante de BFMTV à Moscou, Marine Le Pen serait très appréciée dans le pays.
En ce qui concerne son entretien avec le président de la Douma, la présidente du FN n’a pas désiré entrer dans les détails, soulignant que seront évoqués «les sujets qui intéressent aujourd’hui l’ensemble des pays d’Europe».
Tout en se dirigeant vers la Place Rouge, Mme Le Pen s’est toutefois prononcée sur les plans de l’UE visant à détruire les bateaux de passeurs pour arrêter l’afflux de migrants. «Ce n’est pas sérieux», a-t-elle tranché, «une opération sérieuse consisterait à agir de la même manière que l’Australie, c’est à dire à arraisonner les bateaux pour les ramener à leur port de départ».
D’après elle, l’afflux de dizaines ou de centaines de milliers de migrants désirant rejoindre les rives de l’UE continuera aussi longtemps que Bruxelles ne se résoudra pas à reconduire les navires qu’elle intercepte.(Source)
Le gouvernement français, tant actuel que précédent, subit une forte influence des Etats-Unis, notamment sur la question des sanctions contre la Russie, a estimé mardi devant les journalistes à Moscou la présidente du Front National (FN), Marine Le Pen.
« Le problème est que, comme je l’indique déjà depuis longtemps, le gouvernement français, tant le gouvernement actuel de François Hollande que celui de (Nicolas) Sarkozy, est exposé à une forte influence des Etats-Unis. Il faut dire que les Etats-Unis ont joué un grand rôle dans l’adoption des sanctions visant la Russie », a déclaré Mme Le Pen à l’issue d’un entretien avec le président de la Douma (chambre basse du parlement russe), Sergueï Narychkine.
Et d’espérer que la France retrouverait finalement sa liberté d’expression et sa liberté diplomatique.
« Or, je ne suis pas sûre que le gouvernement de François Hollande soit capable d’y changer quoi que ce soit », a conclu la numéro un du FN. (Source)
« M. Narichkine et moi-même nous voyons en gros une fois par an », a déclaré Marine Le Pen à sa sortie du Parlement à l’issue d’un entretien de plus d’une heure.
« Il est important que la représentante du premier parti de France, ce que je suis, puisse discuter de la situation en Europe et dans le monde. Nous avons évoqué la situation en Ukraine, nous avons aussi parlé de la très grave situation créée par l’Etat islamique », a-t-elle ajouté.
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