21 janvier 2015  

Communiqué de Presse de Marine Le Pen, Présidente du Front National

Dans sa conférence de presse sur la sécurité, Manuel Valls a fait un hors-sujet magistral au regard de la gravité de la situation, en consacrant 30 minutes pour presque rien.

Les quelques moyens supplémentaires annoncés sur trois ans sont très en dessous des besoins réels de notre sécurité publique, après des années de réductions massives sous les mandats de Nicolas Sarkozy et François Hollande.

Cet effort que le Premier ministre ose qualifier de « sans précédent » ne constitue que des redéploiements de crédits déjà prévus et ne représente que la moitié de ce que l’Etat va verser à Ecomouv ! Il aurait fallu un véritable plan pour redonner à la sécurité, à la justice et au renseignement, les moyens considérables qui ont été supprimés depuis Nicolas Sarkozy.

En outre, Manuel Valls passe totalement à côté du sujet en n’ayant pas un mot sur les problèmes de fond qui forment le terreau du fondamentalisme et le facilite : absence de frontières et espace Schengen, immigration massive et communautarisme, politique étrangère complice des financeurs de l’islamisme.

Ces sujets doivent pourtant être au cœur du grand débat national que Marine Le Pen vient de demander au Président de la République.

S’il n’était pas avec l’UMP dans une profonde impasse idéologique qui l’empêche de voir le réel et de dire non à l’Union européenne, Manuel Valls aurait annoncé ce matin :

– la restauration des frontières nationales et la fin de Schengen ;

– l’arrêt de l’immigration ;

– l’expulsion des étrangers radicalisés dont il a parlé, et non leur simple surveillance, quand elle est faite… ;

– la déchéance de la nationalité pour les binationaux djihadistes, et non une énième mission administrative, cette fois sur l’indignité nationale ;

– la tolérance zéro par l’application des peines et la suppression des remises automatiques de peines.

(Source site du FN)

Les moyens de lutte proposés par Marine Le Pen tombent sous le sens. 

La France a été aussi stigmatisée par Valls  qui l’a accusée de pratiquer l’apartheid« un apartheid territorial, social, ethnique ». A cette « misère sociale », selon les mots du chef du gouvernement, « s’additionnent les discriminations quotidiennes parce que l’on n’a pas le bon nom de famille, la bonne couleur de peau, ou bien parce que l’on est une femme ».

Si le communautarisme s’installe en France à qui le doit-on? Sinon à Manuel Valls lui-même et à ses amis républicains (tous confondus) qui ont prôné les bienfaits des « chances pour la France » que seraient les immigrés ?

Manuel Valls le 26 juin 2014: « l’Islam, la deuxième religion de France, est une chance pour la France »

 

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