Un an après le passage de la loi ouvrant le « mariage » aux personnes de même sexe, les opposants à la loi sont toujours mobilisés pour dénoncer les impostures liées à ce texte. Outre le fait que la loi ait été votée de façon contestable – Henri Guaino, contre la loi, aurait voté « pour » par erreur, le vote à main levée a été considéré légitime – ce sont les conséquences de ce texte que dénoncent désormais les opposants ; l’ouverture à l’adoption pour ces couples, clairement indiquée sur le site Service-public.fr stipule en effet que « La loi ouvre également la voie de l’adoption à ces couples mariés ». De plus, les revendications des militants de la Marche des Fiertés, réclamant l’application de la PMA (Procréation Médicalement Assistée) et de la GPA (Gestation Pour Autrui) sont des sujets d’inquiétude pour les contestataires.
Mais l’espoir demeure chez ceux qui restent mobilisés, des Veilleurs aux Sentinelles, Hommen et Antigones ainsi que tous les groupes éveillés par l’adoption d’une loi jugée inique ; c’est ainsi que sur la place Vendôme, lieu de veille des Sentinelles, cette espérance a été cristallisée en grandes lettres capitales blanches sous la colonne centrale.
Les différentes condamnations obtenues contre l’Etat dernièrement témoignent de la hâte avec laquelle la loi été forgée, suivant une posture essentiellement idéologique. Ainsi, la délibération prononçant le rejet des 700.000 pétitions déposées par les opposants au Conseil Economique Social et Environnemental vient d’être annulée et Maître Triomphe a obtenu une condamnation des poursuites menées à l’égard des opposants à la loi. Prochaine étape, l’abrogation ?
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