L’Italie a connu ces derniers jours une révolte virulente de clandestins africains dans un centre d’accueil à Cona dans la Vénétie. Incendies et destructions, ces jeunes hommes africains désœuvrés n’ont pas lésiné sur la violence et le vandalisme pour faire entendre leurs réclamations outrageantes (pas assez d’argent, pas assez de bonne nourriture, pas assez proches des grandes villes pour faire la bamboula, pas de Wifi, etc.) au pays qui les reçoit et les fait vivre gratuitement.
On aurait pu croire qu’enfin les belles consciences morales qui invitent toute la misère du monde à venir se repaître chez nous ouvriraient les yeux et appelleraient à l’arrêt de cette invasion migratoire, source de troubles et de désordres. Que nenni !
Il faut que le pays d’accueil et ses habitants en fassent encore plus dans la gentillesse et la bonasserie, qu’ils accueillent mieux ces chances pour l’Europe. Parce que explique doctement au journal conformiste La Stampa le cardinal Francesco Montenegro, archevêque d’Agrigento en Sicile, ces migrants, ils sont « une ressource » pour l’Europe,
« des personnes à rencontrer, indispensables pour les entreprises du Nord ou pour être les aides-soignants de nos anciens. »
« Les immigrés, continue cet ecclésiastique immigrationniste, qui travaillent régulièrement, payent les impôts, soutiennent les retraites de tant d’Italiens. En revanche il est plus facile de faire peur aux gens avec des informations alarmantes. »
Allez, chers compatriotes, dîtes merci à ces jeunes migrants africains qui, avant de vous soigner quand vous serez vieux (j’ai un peu peur de leurs futurs soins, pour ma part !), pour l’instant mettent le feu sur leur route quand ils ne sont pas contents…
Oh ! monsieur le prélat admet bien que des épisodes comme celui de Cona ne doivent pas arriver mais « essayons de nous mettre un peu à la place des migrants qui vivent dans ces conditions» pleurniche-t-il.
Allons ! Soyez gentils braves Italiens, donnez, donnez, vous qui vous démenez pour manger, joindre les deux bouts à la fin de chaque mois et élever dignement vos enfants, les clandestins qui reçoivent votre argent comme pécule de poche mensuel en veulent un peu plus…
Mais il a une solution toute trouvée, cet archevêque qui s’occupe de l’autre avant ses ouailles, il faut dispatcher les migrants dans toutes les communes. Chacun sa dose de clandestins :
« il faut éviter les centres trop grands, où viennent amassées en des structures inadéquates des centaines de personnes. Il faut faire en sorte que les migrants soient toujours traités comme des êtres humains. Si chaque commune prenait en charge un petit groupe d’immigrés, ils seraient une dizaine. L’accueil doit être préparé, la population locale doit être sensibilisée afin qu’elle comprenne. Elle ne peut pas voir arriver les migrants du jour au lendemain, sans rien savoir. Rappelons que ces personnes ne viennent pas pour faire du tourisme, ils fuient la faim, la pauvreté, la violence. Et puis il y a une responsabilité des médias… »
Ah le beau petit discours formaté pour faire pleurer dans les chaumières la matrone italienne !
Du Nord au Sud de l’Europe, c’est la même langue mensongère, qui chante des lendemains éphémères de « vivre-ensemble » bienheureux, que parlent ces prélats devenus des chantres universels de la société plurielle et mondialiste, et d’une humanité sans frontières et sans racines.
Francesca de Villasmundo
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