Le dimanche des rameaux 20 mars 2016, ouverture de la Semaine Sainte,le pape François a dénoncé, une fois encore, l’indifférence envers les migrants :
« Alors que toute justice lui est refusée, Jésus éprouve aussi l’indifférence, parce que personne ne veut assumer la responsabilité de son destin. Et je pense à tant de gens, aux nombreux marginalisés, aux nombreux déplacés, aux nombreux réfugiés, à ceux dont beaucoup ne veulent pas assumer la responsabilité en ce qui concerne leur destin. «
Deux jours après, certains parmi ces marginalisés, de ces « issus de l’immigration », après un petit tour en Syrie, ont assumé personnellement leur destin : ils se sont fait sauter avec leur bombe à Bruxelles, dans l’aéroport et dans le métro. Clous, vis, bouts de verre, ont giclé tout autour afin que la souffrance des blessés soit plus aiguë, plus atroce. Nous sommes loin des fables, contes de fée, d’une Europe peau de léopard où il fait bon vivre tous mélangés !
Pensez-vous que François reverrait alors sa copie, cesserait ses incantations pacifistes et bienveillantes envers des faux-réfugiés mais vrais immigrés clandestins, dont beaucoup témoignent d’une attitude arrogante et dominatrice ? Qu’il écouterait les services secrets italiens qui sonnent l’alarme concernant une menace terroriste en hausse à cause du nombre de djihadistes cachés au sein des flots de migrants et d’immigrés intégrés fascinés par la guerre sainte ? Que nenni !
Si le pape Bergoglio s’est fendu d’une déclaration compassionnelle au lendemain des attentats de Bruxelles, au terme de l’Audience générale du mercredi, comme les journalistes « radical chic » et la majeure partie des hommes politiques bobos qui gouverne en Europe, il a écarté soigneusement toute allusion à l’Islam et à la provenance de ces kamikazes. Ces paroles ont évité tout dérapage incorrect et prôné une lutte virtuelle – « s’unir pour condamner des abominations cruelles », comme si quelqu’un de normal allait les défendre ! -, contre un fanatisme tombé du ciel et né de nulle part :
« Avec un cœur douloureux, j’ai suivi les tristes nouvelles des attentats terroristes qui sont survenus hier à Bruxelles, qui ont provoqué de nombreuses victimes et blessés, a affirmé le Saint-Père, dans une prise de parole spontanée. J’assure de ma prière et de ma proximité la chère population belge, à tous les proches des victimes et à tous les blessés. Je renouvelle un appel à toutes les personnes de bonne volonté pour s’unir dans la condamnation unanime de ces abominations cruelles, qui sont en train de causer seulement la mort, la terreur et l’horreur. À tous, je demande de persévérer dans la prière et dans la demande au Seigneur, dans cette Semaine Sainte, de réconforter les cœurs affligés et de convertir les cœurs de ces personnes aveuglées par le fondamentalisme cruel. »
Et le lendemain, en ce jour solennel du Jeudi Saint 24 mars 2016, à Castelnuovo di Porto, au Cara, le Centre d’Accueil des demandeurs d’asile dirigé par un Pakistanais musulman, ce sont sur les augustes pieds de 11 migrants et une travailleuse catholique italienne que s’est penché pour les laver, devant les caméras et les appareils photos, le souverain François. Les migrants étaient, pour une si publique occasion, 4 jeunes Nigérians catholiques, trois femmes érythréennes coptes, trois hommes musulmans (un Syrien, un Pakistanais et un Malien) et un jeune Indien de religion hindou. Lors de la messe chrismale du matin, le valeureux défenseur des envahisseurs a d’ailleurs réussi le tour de force d’évoquer à nouveau murs de pierres et clôtures d’acier qui emprisonnent tant de peuples, indifférence et sécurité, que le Jésus bergoglien, tendance marxiste-mondialiste, vient briser et remettre en cause !
Il est « un po furbo » l’actuel successeur de Pierre qui fait ainsi d’une pierre deux coups médiatiques : il applique le nouveau décret sur le Lavement des pieds qui permet aux femmes, – chrétiennes uniquement, les révolutions se font à petits pas -, d’y avoir accès tout en faisant un geste de propagande en faveur de l’accueil sans restriction des clandestins de toutes religions. Un Jeudi Saint vidé de sa dimension sacramentelle et sacerdotale pour devenir un spot publicitaire de la cause immigrée, de l’anti-racisme et du féminisme. Quelle aubaine pour les officines anti-racistes mondiales et ligues de vertu démocratique !
Avec ce pape argentin, la rupture avec la Tradition catholique est chaque jour plus évidente ! Quoi d’étonnant d’ailleurs que François le révolutionnaire n’ait choisi, contrairement à la Tradition, aucun nom d’un des papes précédents. Les Jean VIII, Urbain II, Grégoire VIII, Innocent III, Saint Pie V, des pieds de femme le Jeudi Saint n’ont point touchés, tout à l’imitation de leur modèle Jésus, mais appelèrent, au nom de la foi en Jésus-Christ, à la Croisade et à résister à l’envahisseur musulman. Ils avaient compris « que la racine du mal est inscrite dans le Coran et en Mahomet » selon le mot d’un ancien musulman converti au christianisme, Magdi Cristiano Allam, qui exhorte, comme les papes d’antan, les chrétiens d’Occident à la résistance « car si nous ne combattons pas et ne vainquons pas le radicalisme idéologique, le terrorisme violent de l’islam, nous finirons comme les chrétiens d’Orient. »
« Mais ce pape donnera-t-il jamais sa bénédiction comme le firent les papes des croisades, de Poitiers, de Lépante et de Vienne ? » s’interrogeait déjà en 2014 Allam.
En 2016, nous ne nous posons même plus cette question tellement la réponse est évidemment Non.
Francesca de Villasmundo
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