Ils ont attendus quelques jours avant de faire une déclaration au sujet du Brexit et de leur projet pour l’Europe. Ils, ce sont les évêques accrédités auprès de l’Union Européennes et membres de la Commission des Episcopats de la Communauté Européenne (COMECE), soutien inconditionnel du nouvel ordre mondial, qui a milité activement contre la sortie du Royaume-Uni de l’UE.
Sous les oripeaux de ce nouvel humanisme mondialiste, « le véritable humanisme européen, celui que le Pape François a encouragé les Européens à prendre dans son discours de réception du Prix Charlemagne« , qu’ils prêchent de concert avec le Vatican au lieu de prêcher Jésus-Christ et son Royaume qui n’est pas de ce monde, ils viennent de publier un communiqué de presse, le 27 juin 2016, dans lequel ils déplorent le vote du Brexit, « Il convient naturellement de respecter cette décision des électeurs britanniques, même si nous la regrettons profondément en tant que COMECE « et se disent près à combattre fermement toutes formes de nationalisme dans les pays européens qui « ne doit pas devenir à nouveau le levier de l’exclusion, de l’hostilité et de la discorde. Nous nous y opposerons en tant qu’Église de toutes nos forces. »
Petit rappel sous-entendu des heures les plus sombres de notre histoire pour mieux culpabiliser des peuples européens qui aspirent à rester eux-mêmes et à ne pas se dissoudre dans le creuset du multi-culturalisme, du multi-ethnicisme, du multi-religieux, ferment d’une humanité métisse, servile et apatride !
Au nom d’« un avenir meilleur » utopique, d’« une responsabilité morale envers le monde, les pays les plus pauvres, la sauvegarde de la création et la limitation du changement climatique », qu’auraient les nations européennes, le cardinal Reinhard Marx, Président de la COMECE, et accessoirement véritable courroie de transmission, au sein du monde catholique, des idéologies droit de l’hommiste, homosexualiste et mondialiste, a signé cette déclaration de guerre contre les nationalismes et pacifique envers cette Europe technocratique, bureaucratique, fossoyeuse de la véritable âme de l’Europe, la civilisation chrétienne, seule garante d’un ordre de paix et d’unité pour le Vieux Continent. Déclaration philanthropique, anthropocentrique, anti-nationaliste, aux accents maçonniques, que n’importe quel homme politique du système aurait tout aussi bien pu écrire. Pas de véritable sève catholique dans cette déclaration épiscopale !
Il serait bon qu’ils méditent, ces princes de l’Eglise conciliaire, sur ses paroles de Georges Bernanos écrites après la Libération, in« Français si vous saviez 1945-1948 », prophétiques pour notre temps de décomposition avancée et d’affermissement de la dictature universelle aux noms des lois du marché et du meilleur des mondes, dont l’Union Européenne est un vecteur indispensable :
« Les gouvernements prétendent convaincre les peuples qu’ils sont ingouvernables et, pour les rendre gouvernables, ils ne songent qu’à renforcer la puissance, déjà énorme, de l’État. Mais ce n’est pas l’État qu’ils renforcent, c’est l’Administration, qui deviendra bientôt cette équipe de techniciens tout-puissants, incontrôlables, irresponsables, instrument nécessaire de la prochaine, de la très prochaine dictature universelle.
Vous avez laissé s’organiser un monde où l’homme ne peut plus vivre qu’en troupeau.
On a répété déjà bien des fois, et sur tous les tons, que l’Ordre en train de naître était un ordre inhumain. (…) L’humanité se trouve désormais divisée en deux parts, d’ailleurs très inégales. La première accepte, sous le nom de Progrès, cet Ordre, elle y a déjà conformé son esprit. La deuxième – ou plutôt ta poignée d’hommes qui la refusent – ne saurait rien lui opposer que son refus. La barbarie polytechnique menaçante n’a plus devant elle que des consciences. Mais les consciences ne sont pas des signes abstraits, elles s’incarnent, elles animent des êtres de chair et de sang, capables de souffrir et de mourir. La barbarie polytechnique, demain comme hier, reculera devant les Martyrs. »
Francesca de Villasmundo
http://www.comece.eu/il-est-temps-pour-leurope-de-regarder-de-lavant-comece
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