Ils se sont déplacés, en grande pompe, nos dirigeants des institutions européennes, paladins modernes des sacro-saintes valeurs de la laïcité, de la séparation des pouvoirs, de la liberté et de l’égalité de toutes les religions. Ils étaient tous là, dans les magnifiques palais anciens du Vatican, de bon cœur, au premier rang, faisant bonne figure, pour écouter dévotement le pape François lors de son allocution de remerciement pour la réception du prix international Charlemagne qui lui a été attribué en décembre 2015 pour son rôle « en faveur des valeurs chrétiennes » et « pour son message d’espoir et d’encouragement à l’Europe dans un temps dans lequel «de nombreux citoyens en Europe sont en train de chercher une orientation . »
Ils étaient présents, ce vendredi 6 mai 2016, dans la cité des papes, les démolisseurs des nations et des peuples européens : l’ange noir Merkel, Jean-Claude Juncker le président de la commission européenne, Donald Tusk pour le Conseil de l’Europe et Martin Schulz, pour le Parlement européen. La franco-marocaine, de religion musulmane et grande prêtresse du genre à l’école laïque de la République française, Najat Vallaud-Belkacem, Matteo Renzi, le chef du gouvernement italien en pleine tourmente, le roi Felipe d’Espagne qui a pourtant du pain sur la planche en son pays, Mario Draghi, le président de la Banque centrale européenne qui asphyxie les pays européens pour le plus grand profit des financiers apatrides et vagabonds et le chef de la diplomatie européenne Federica Mogherini qui pleure un coup sur les attentats de Bruxelles tout en collaborant activement aux guerres et à la déstabilisation du Proche-Orient.
Ils écoutaient religieusement, eux les ennemis du Christ et de son règne, le discours du pape François. Oh, ils l’ont applaudi ce plaidoyer si politiquement correct et socialement compatible, pour une Europe multi-ethnique, multi-culturelle,… une Europe pour tous ! Ils ne pouvaient rêver mieux ! Tous leurs idéaux maçonniques et humanistes défendus par le chef de l’Église catholique. Qui l’eut cru il y seulement 60 ans ?
L’Église s’est ouverte au monde depuis le concile Vatican II. Elle est une avec le monde, elle est devenue un facteur de stabilité et un instrument indispensable pour le nouvel ordre mondial en construction. Les dirigeants politiques et technocrates de Bruxelles ne s’y sont pas trompés, eux qui récompensent le pape Bergoglio qui s’active à faire tomber les dernières barrières et murs de la doctrine catholique et de l’Europe. Afin que l’Église et l’Europe soient en harmonie avec la pensée, la morale et la politique de la nouvelle société mondiale !
Pour ceux qui en ont le courage, ils pourront lire sur tous les médias de système ce discours fleuve où pas une seule fois le pape ne mentionne les racines chrétiennes de l’Europe, ni le nom de Notre-Seigneur Jésus-Christ mais énonce bien des erreurs et encourage à la submersion, au nom d’une fausse charité, au nom de la solidarité humaine, du continent européen.
Agrémentée de ses propres citations, tirées de ses deux premières exhortations et de ces précédents discours, son intervention trace une feuille de route pour une nouvelle Europe. Alors qu’elle ne fait que reprendre les poncifs habituels sur l’unité européenne, son ouverture à l’autre, sa construction à partir des « cultures les plus diverses et sans lien apparent entre elles. L’identité européenne est, et a toujours été, une identité dynamique et multiculturelle. » Petits détails non négligeables pourtant : nos peuples européens sont issus d’un même rameau indo-européen; l’Europe est formée de nations millénaires, chacune ayant ses particularités propres mais toutes de culture et civilisation chrétiennes, héritières de la pensée grecque, de l’autorité romaine, de la spiritualité chrétienne. Mais certains détails ne sont qu’un point de détail…
Discours pour une nouvelle Europe, territoire ouvert à tous vents, terrain vague à prendre, vaste champ de foire multi-culturel, multi-ethnique. Discours pour une intégration de peuples si étrangers à la civilisation européenne et si hostiles au christianisme, pour une intégration dont on nous rabat les oreilles depuis des décennies et qui est un véritable fiasco : regroupement familial, mosquées, travail, nourriture hallal dans les cantines scolaires, l’Europe s’est soumise à toutes les revendications des immigrés musulmans pour les aider à s’intégrer dans le paysage européen pour, au final, favoriser l’éclosion de Molenbeek et autres zones de non-droit où la charia est la loi. L’Europe, nouvelle terre de conquête musulmane !
Mais le pape François ne voit pas la réalité brute, sans fioritures. Il rêve que l’Europe accueille toute la misère du monde, « Je rêve d’une Europe où être migrant ne soit pas un délit mais plutôt une invitation à un plus grand engagement dans la dignité de l’être humain tout entier » et que tous les jeunes aient du travail. Qu’il n’y est plus de chômage, « l’accès au travail…pour tous », et que les salaires soient revus à la hausse. Il ne voit même pas ses propres contradictions. Comment un continent où les chômeurs sont bien trop nombreux, où les pays sont en faillite, peut-il à la fois emmagasiner autant de nouveaux demandeurs d’emploi, clandestins venus d’au-delà de la Méditerranée, et offrir aux jeunes générations européennes un travail qui se raréfie ?
Mais François s’interroge : « Que t’est-il arrivé, Europe humaniste, paladin des droits de l’homme, de la démocratie et de la liberté ? » Et il rêve à sa nouvelle Europe qui sera tout sauf européenne et chrétienne puisque fondée sur des concepts maçonniques, les Droits de l’homme, la Démocratie, la Liberté, et sur le multi-culturalisme destructeur d’identité. Il rêve d’une Europe, « requérant une utopie saine et humaine » s’exclame-t-il, pétrie de valeurs humanistes, valeurs chrétiennes devenues folles. Il rêve à une Europe idéale aux milles visages et aux milles facettes, protégeant la famille et le migrant, les droits humains et toutes les religions, qui pourrait nous faire chavirer l’esprit et l’entendement si nous ne savions déjà,- l’histoire est là pour nous rappeler à la raison -, que l’aspiration à une société parfaite sans le Christ-Roi est une utopie qui porte en elle les ferments de révolutions et de guerres civiles. « Les utopies sont plus sanglantes que les invasions les plus barbares » s’exclame le héros d’un romancier lucide !
Le pape François rêve tout haut pour le plus grand avantage des dirigeants européens. Il est leur meilleur atout pour faire accepter leur plan de destruction des souverainetés et des identités et de construction d’un Nouvel Ordre Mondial à des peuples que la société moderne occidentale, matérialiste et hédoniste, politiquement correcte et haineuse de son passé et de ses traditions, a privé de repères naturels, moraux, sociaux, nationaux, religieux. Privé de leur fierté et de leur honneur d’être européens et chrétiens !
Quelqu’un peut-il leur rappeler à tous ces vendeurs de rêve, à ces amoureux du « vivre-ensemble », à François l’argentin, que Charlemagne exterminait les infidèles à coups d’épée, envoyait des missionnaires convertir à la seule loi du Christ les peuples soumis et qu’il n’acceptait aucun « immigré » ?
Francesca de Villasmundo
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