Site icon medias-presse.info

L’Eglise orthodoxe de Russie est-elle le dernier rempart contre le détournement LGBT de l’Evangile?

Le patriarche Cyrille de Moscou en compagnie de Vladimir Poutine

Le 17 mai 2015, le Synode de l’Église protestante Unie de France a autorisé la bénédiction des « unions homosexuelles », l’Église orthodoxe de Russie:

 » a accueilli ces décisions des églises protestantes d’Écosse et de France avec une profonde déception, dans la mesure où elles sont incompatibles avec les normes de la morale chrétienne.

Nous constatons que de nouvelles divisions sont intervenues dans le monde chrétien, non seulement sur le plan théologique, mais aussi concernant la morale.

S’appuyant fermement sur une position découlant de l’Écriture Sainte, l’Église orthodoxe russe déclare en conséquence l’inadmissibilité des nouveautés susmentionnées dans la doctrine morale et est forcée de réexaminer le format de ses relations avec les églises et les communautés violant les principes de la morale chrétienne traditionnelle. Ainsi, en 2003, l’Église orthodoxe russe a suspendu ses contacts avec l’Église épiscopales des États-Unis, cette église ayant consacré évêque un homosexuel notoire. Des raisons semblables ont motivé la rupture des relations avec l’Église de Suède en 2005, qui avait alors décidé d’autoriser la bénédiction des unions homosexuelles.

(…)

S’appuyant sur les décrets du Concile épiscopal [orthodoxe russe] de 2008 affirmant que « l’avenir des relations avec de nombreux communautés protestantes dépend de leur fidélité aux normes de la morale évangélique et apostolique, conservées par les chrétiens durant des siècles », et sur ceux du Concile épiscopal de 2013, qui estime « impossible le dialogue avec les confessions qui violent ouvertement les normes morales bibliques », le Département des relations ecclésiastiques extérieures ne voit plus de perspectives à la poursuite ultérieures de contacts officiels avec l’Église d’Écosse et l’Église protestante unie de France. »

Malheureusement, une fois de plus, seule la Russie tient le bon cap alors que tout se délite en Occident, y compris, hélas, à Rome où aucune rupture de contact avec les protestants déviants ne semble être à l’ordre du jour. Le  Synode sur la Famille, l’année dernière, qui doit se prolonger par un nouveau synode à l’automne cette année, ne s’est pas illustré jusqu’à présent pour sa fermeté dans ce domaine, bien au contraire. 

Jusqu’à présent les divisions entre chrétiens se situaient au niveau théologique, tandis que sur le plan de la loi naturelle, c’est-à-dire de la morale, il n’y avait aucune différence. L’Eglise orthodoxe de Russie note à juste titre qu’à présent cette division s’étend au premier niveau, c’est-à-dire à celui de la morale. Si le Vatican maintient la morale enseignée dans les Saintes Écritures, sans doute que les relations avec l’Eglise orthodoxe de Russie, auxquelles le pape François semble attaché, poursuivront leur route. Peut-être en sera-t-il question lors de l’entrevue que Vladimir Poutine doit avoir au Vatican avec  François le 10 juin prochain ? En effet le Président de la fédération de Russie s’est toujours montré comme un ardent défenseur de la morale chrétienne.

Cet article vous a plu ? MPI est une association à but non lucratif qui offre un service de réinformation gratuit et qui ne subsiste que par la générosité de ses lecteurs. Merci de votre soutien !

Quitter la version mobile