Rebondissement dans l’affaire du petit Charlie Gard.

In extremis, ce bébé de 10 mois, affecté d’une pathologie rare et incurable selon les spécialistes, n’a pas encore été euthanasié comme les médecins et différentes cours de justice, dont celle européenne des droit de l’homme de Strasbourg, le souhaitaient. La sentence de mort a été différée afin de laisser quelques jours de plus aux parents pour dire au revoir à leur enfant.

Ce répit aura été bénéfique car il a permis aux mouvements pro-vie et à des journalistes d’amplifier la campagne de sensibilisation lancée sur les réseaux sociaux depuis des mois afin que soit respectée la volonté des parents de Charlie qui souhaitent l’emmener aux États-Unis afin qu’il puisse bénéficier de nouveaux traitements.

Un fait choquait particulièrement les soutiens des parents de Charlie dans le monde : le silence du pape et de la hiérarchie catholique sur cette triste histoire, le manque d’intervention du Vatican pour venir au secours de la vie de l’enfant. Il semblerait que le pape ait entendu ces critiques de réprobation car il est enfin sorti de son mutisme. Le directeur de la Salle de Presse du Vatican, Greg Burke, a annoncé hier que

« le Saint Père suit avec affection et émotion l’affaire du petit et il tient à exprimer sa sympathie envers les parents. » « Il prie pour eux, souhaitant que l’on ne néglige pas leur désir d’accompagner et de soigner leur enfant jusqu’au bout ».  »

« Défendre la vie humaine, surtout quand elle est blessée par la maladie est un devoir d’amour que Dieu confie à chaque homme »

a tweeté le même jour le pape François. Ce mot semble faire référence au cas de Charlie Gard.

L’hôpital pédiatrique du Vatican, l’Enfant-Jésus, s’est dit de son côté, dans un communiqué de sa présidente, Mariella Enoc, disponible pour accueillir Charlie Gard à Rome, si ses parents le souhaitent et si son état le permet.

« Les paroles du Saint-Père, en référence au petit Charlie, résument bien la mission de l’hôpital Bambino Gesù. C’est pourquoi j’ai demandé au directeur sanitaire de vérifier avec le Great Ormond Street Hospital de Londres, où le nouveau-né est hospitalisé, si les conditions sanitaires sont réunies pour un éventuel transfert de Charlie dans notre hôpital. Nous savons que le cas est désespéré et qu’il n’existe pas, apparemment, de thérapies efficaces. »

Mme Enoc exprime aux parents sa proximité en disant:

« Nous sommes proches des parents par la prière et, si c’est leur désir, nous sommes disponibles pour accueillir leur enfant chez nous, pour le temps qu’il lui reste à vivre. »

La vie de Charlie reste cependant pour l’instant suspendu au bon vouloir des médecins du Great Ormond Street Hospital de Londres, dont la décision de débrancher l’enfant a été approuvée par la Cour Européenne des Droits de l’homme et les juges britanniques. Le combat qui n’est donc pas encore terminé pour les malheureux parents.

Francesca de Villasmundo

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