C’est en tout cas ce qu’a fait savoir l’avocat Wallerand de Saint-Just, chef de file du Front National sur Paris, qui affirme que ceux qui désapprouvent l’opération « Tel Aviv sur Seine » d’Anne Hidalgo sont des «imbéciles fanatiques».
«Je ne vois absolument aucun inconvénient à ce que cet événement festif ait lieu», a-t-il déclaré au Scan, avant d’ajouter : «Bien au contraire!»
Et la tête de liste du FN pour les régionales en Île-de-France de prétendre que c’est seulement l’extrême gauche qui « agite les passions » contre cet événement, que «ça en devient dangereux», et qu’il faut craindre que l’on «ne doive plus se contenter de la police» mais qu’il faille «appeler l’armée» pour assurer la sécurité des lieux.
Ces déclarations de Wallerand de Saint-Just engagent nécessairement le FN et traduisent l’évolution de ce parti qui s’aligne sur l’amour inconditionnel et ostentatoire que le PS et les Républicains affichent à l’égard d’Israël alors même que le patriotisme français leur est étranger.
Assistera-t-on bientôt à une surenchère de déclarations d’attachement éternel à Israël ? Le FN tentera-t-il d’égaler Manuel Valls en la matière ? Les faits s’accumulent. En 2011, Louis Aliot, vice-président du FN, effectuait un voyage à Jérusalem et Tel-Aviv. En mai 2015, à New York, Marine Le Pen rencontrait l’ancien premier ministre israélien Ehud Barak. En juillet 2015, Marine Le Pen et Louis Aliot rencontraient une délégation du Parlement Juif Européen.
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