Les rapports officiels entre le Saint-Siège et la prestigieuse université sunnite Al-Azhar du Caire s’étaient interrompus après le fameux discours de Ratisbonne du pape Benoît XVI et son appel à la protection internationale de la minorité copte attaquée en Égypte. Vexés, les musulmans avaient décidé de cesser le dialogue inter-religieux.
Mais depuis, Benoît XVI a abdiqué et le nouveau pape François travaille assidûment à la reprise du dialogue avec les confessions chrétiennes, le monde traditionaliste et toutes les religions. Pour promouvoir la paix mondiale et la fraternité humaine ! Au nom de l’œcuménisme conciliaire, courroie de transmission des idéaux maçonniques…
Le 23 mai dernier, dans les Palais apostoliques, avait eu lieu l’historique rencontre, « très symbolique », qui a relancé le Processus, entre François et la grand imam d’ Al-Azhar, Ahmad Al-Tayyib. Les relations se sont donc réchauffées et des rencontres sont préparées « selon l’expresse volonté du Saint-Père » affirme Mgr Ayuso Guixot, secrétaire du Conseil Pontifical pour le Dialogue inter-religieux.
Accompagné de monseigneur Bruno Musarò, nonce apostolique en Égypte, il s’est alors rendu le 13 juillet au Caire pour rencontrer plusieurs représentants de l’université Al-Azhar, dont le directeur du centre pour le dialogue de la prestigieuse institution, afin de « discuter des termes et des modalités d’une prochaine rencontre marquant la reprise du dialogue entre le Conseil Pontifical pour le Dialogue Interreligieux et l’université d’al Azhar. »
Mgr Ayuso Guixot , peut-on lire et écouter sur News Va, « évoque un climat de grande cordialité », « une réunion très sympathique et très longue » pour la reprise de « ces rapports de de collaboration » qui existe « depuis 1998 à partir d’un accord avec le Conseil Pontifical pour le Dialogue inter-religieux et le comité permanent d’Al-Azhar pour le dialogue avec les religions monothéistes. »
Mgr Guixot s’empresse également de parler d’un « espoir très ouvert » et de l’importance de cette rencontre qui a permis de revoir l’accord de collaboration entre les deux institutions. L’ecclésiastique romain révèle que cet accord a pour but de « promouvoir une connaissance exacte des religions, une compréhension correcte des croyances et des pratiques de l’autre religion. » « Afin de veiller à ce que les religions jouent le rôle qui leur revient dans les sociétés humaines pour la promotion de la fraternité, de la solidarité, de la coopération, de la justice et de la paix, pour la solution des questions liées au bien de l’humanité tout entière. Et pour combattre ensemble le fanatisme religieux comme expression d’exclusion et source de la haine, de la violence et du terrorisme. »
Avec, par, à travers le dialogue inter-religieux, « construire la paix, construire une autre société » s’extasie Mgr Guixot, changer le monde, changer l’homme, pour un avenir meilleur, pour des lendemains qui chantent, avec des moyens humains, très humains, trop humains, en s’appuyant sur toutes les religions, indistinctement bonnes pour ces mentalités modernistes, sans désirer la conversion des âmes au seul vrai Dieu. C’est le désir chimérique, à la base de toutes les révolutions, de la Révolution tout court, des officines occultes et temples des esprits « illuminés ». Il est devenu, depuis la révolution de Vatican II, la mission primordiale de l’Église conciliaire, conquise par l’humanisme maçonnique.
Francesco de Villasmundo
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