mere-teresaL’annonce de la « canonisation » proche de Mère Teresa de Calcutta avait été faite en décembre dernier. Elle sera effective le 15 mars prochain : le pape François signera le décret pour placer la religieuse de Calcutta sur les autels de l’Église conciliaire. La date et le lieu de sa canonisation devraient être annoncés ce jour-là. Ces derniers mois, les évêques indiens ont exprimé le souhait qu’elle puisse se dérouler à Calcutta.

Lumière de Vatican II, elle fut une fervente missionnaire du nouvel esprit humaniste qui souffle dans l’Église depuis le Concile caractérisé par le syncrétisme, le relativisme, l’indifférentisme religieux, le modernisme, les rencontres inter-religieuses, la nouvelle évangélisation, la condamnation de tout apostolat pour convertir…Car si Mère Teresa fut une héroine au niveau naturel et fit preuve d’un don d’elle-même admirable, sa théologie conciliaire relativiste empêche à l’éividence sa mise sur les autels, un saint étant un model d’héroicité des vertus et l’attributaire d’une décoration civile d’une ONG.

Née en Albanie le 27 août 1910, devenue sœur à 18 ans et envoyée en Inde, elle se découvrit la vocation d’apporter l’aide aux plus pauvres. Elle meurt le 5 septembre 1997 après avoir été décorée des plus hautes distinctions mondiales dont le prix Nobel de la Paix en 1979 et, sans rire,  la médaille d’or du Comité du Soviet pour la Paix !

Elle a été béatifiée en 2003 par Jean-Paul II, autre icône de Vatican II, qui aurait voulu la canoniser directement, ce que les cardinaux lui avaient déconseillé. Mais le pape polonais avait quand même démarré la cause en béatification, dérogeant aux 5 ans d’attente à partir du décès prescrit par le code de Droit canonique de 1983, code pourtant promulgué par ce même pontife.

Ce sera François qui décidera de la date pour la proclamation de cette « sainteté » non plus basée sur l’héroïcité des vertus mais sur l’adéquation pastorale et la conformité intellectuelle aux nouvelles doctrines conciliaires que sont la liberté religieuse, l’œcuménisme et la collégialité.

Mère Teresa, dont l’amour pour les plus pauvres fut réel et actif et dont la Foi fut certainement sincère, n’en est pas moins l’image sensationnelle et émotionnelle de cette nouvelle religion issue du Concile Vatican II.

Francesca de Villasmundo

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