Pour la première fois en Italie, deux hommes ont pu adopter le fils qu’ils ont eu avec la GPA au Canada. Le juge a contourné… la loi ! Et le parti au gouvernement, le Parti démocrate, revient à la charge : maintenant il faut la stepchild adoption, que le Parlement a refusé de voter… il y a à peine un mois.
Le juge au Tribunal pour mineurs de Rome, Melita Cavallo, qui a émis cette sentence le 31 décembre 2015 avant de quitter ses fonctions, a expliqué ainsi son choix : « La meilleure chose à faire est de ne pas rompre le lien qui s’est formé. » Et le lien qui s’est formé avec la mère pendant 9 mois ? Nul.
La sentence vient d’être publiée. Sans vergogne, elle fait fi du refus de l’adoption d’enfants par les couples homosexuels exprimé par les parlementaires lors de l’adoption, après des débats houleux, de la loi Cirinnà sur les unions de personnes de même sexe.
La stepchild adoption devient donc une réalité sans qu’il y ait de loi pour la réglementer. Le prochain pas sera donc, pour les tenants des droits Lgbt et le gouvernement en poste en Italie, d’obtenir une loi, sous couvert de protection des enfants dont l’adoption doit être protégée et réglementée.
Et ils nous parlent de démocratie !
Francesca de Villasmundo
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