« Page historique, l’amour est vainqueur » ainsi s’est exprimé le chef du gouvernement italien, Matteo Renzi, qui exulte. La loi sur les unions civiles de personnes de même sexe est passée au Sénat avec 173 votes favorables, 71 contre et aucune abstention. « Je lis des critiques, des accusations, des insultes. Je respecte tout et chacun du fond du cœur. Ce qui compte aujourd’hui c’est que ce soir tant de citoyens italiens se sentiront moins seuls, plus en communauté. C’est l’espoir qui a gagné contre la peur. C’est le courage  qui a gagné contre la discrimination. C’est l’amour qui a gagné. (…) Parce qu’aujourd’hui l’Italie est un pays plus fort. Parce qu’aujourd’hui nous sommes tous plus forts. »

Ce n’est pas l’amour qui a gagné, c’est l’hédonisme, la jouissance sexuelle, le plaisir à tout prix, la passion triviale, la luxure, la licence, l’amoralité, que sais-je encore, mais pas l’amour ! Nous sommes là en plein dans la subversion et la manipulation des mots que toutes les révolutions ont pratiqué pour aboutir à leur fin. Et ici,  nous sommes bien dans une révolution anthropologique, civilisationnelle, culturelle, « contre-nature ».

La loi qui vient de passer ne prévoit pas, comme cela était inscrit dans le projet de la sénatrice Cirinnà, l’adoption par un des partenaires de l’enfant de l’autre, ni la Stepchild adoption, ni l’utérus en location. Victoire donc pour les opposants à l’adoption mais victoire aussi pour les tenants des droits des couples homosexuels.

Selon les mots du chef du parti Nouveau centre droit, Angelino Alfano, qui soutenait le mariage sans l’adoption, cela a évité « une révolution contre-nature ». « C’est absolument de bon sens de donner plus de droits aux individus même ceux du même sexe qui forment un couple, une union, mais en même temps l’institution juridique du mariage est bien distincte de celle de l’union. Avoir empêché que deux personnes du même sexe aient la possibilité d’avoir un enfant, ce que la nature leur empêche, a été un beau cadeau à l’Italie. »

Ces paroles ont déclenché la furie du « peuple arc-en-ciel » qui revendique haut et fort la possibilité d’avoir des enfants. Racisme, discrimination, haine, homophobie, toute la batterie des mots réducteurs a été sortie, en rang serré !

Si les paroles du ministre de l’Intérieur Alfano sont directes et reflètent une vérité, la nature ne permet pas aux couples homosexuels d’avoir des enfants, le vrai cadeau pour l’Italie, naguère terre catholique et de bon sens, aurait été l’interdiction pure et simple de toute reconnaissance d’un quelconque droit aux unions des invertis. La force aurait été dans la négation de faux droits car contre-nature.

Mais le rouleau compresseur de la pensée unique, les pressions de l’Union européenne, la peur de n’être pas dans le vent, la mode gender, la perte du sens moral et de la droiture naturelle, la subversion des mots et bien d’autres facteurs dissolvants de l’intelligence, ont gagné en Italie qui rentre ainsi dans le club sélect des pays qui prônent l’amoralité pour tous.

Francesca de Villasmundo

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