Les représentants du gouvernement ont sauté sur l’occasion pour crier au fascisme, à l’extrême-droite… Le point Godwin est atteint par Gérald Darmanin et Christophe Castaner. Darmanin, le ministre de l’Action et des Comptes publics, évoque le retour de « la peste brune » :
« Ce ne sont pas les ‘gilets jaunes’ qui ont manifesté, c’est la peste brune. Ce n’est pas parce que vous mettez un ‘gilet jaune’ que vous ne portez pas une chemise brune en dessous »
a-t-il déclaré dans l’émission «le Grand Jury». Le ministre de l’Intérieur Castaner attaque de son côté les « séditieux d’ultradroite » et s’en prend au Rassemblement national de Marine Le Pen, oubliant que La France insoumise a aussi appelé à soutenir les Gilets jaunes.
Manière simpliste de discréditer par cette reductio ad Hitlerum le mouvement des gilets jaunes, cette contestation populaire de la France blanche, rurale, de ces Français moyens qui travaillent et peinent tous les mois et que l’entartré BHL méprise.
« Je condamne évidemment toutes les violences. Mais des Français qui brandissent le drapeau français et chantent la Marseillaise, ce seraient des « séditieux » ? Pour M. @GDarmanin, les #GiletsJaunes sont la « peste brune », donc des nazis… » #BourdinDirect
— Marine Le Pen (@MLP_officiel) 26 novembre 2018
Pourtant cette campagne de dénigrement est un échec. Car les images contredisent les visions ténébreuses de ces ministres du Pays légal déconnectés du Pays réel : ce ne sont pas des gars d’extrême-droite et les « survivants » du 6 février 34 qui ont tapé et vandalisé mais des voyous d’extrême-gauche. Ne sont-ils pas les spécialistes de la casse ? Les responsables des débordements appartiennent en réalité à l’ultragauche, et non à l’ultradroite. Ces casseurs arboraient plusieurs signes « distinctifs » de l’ultragauche repérés lors de leur interpellation. En outre, ces individus sont plus jeunes que la majorité des manifestants, âgés pour la plupart entre 25 et 30 ans, et font preuve de plus de détermination. Certains ont même reconnu s’être rendus sur les Champs-Élysées, théâtre des principales violences lors de la manifestation des Gilets jaunes du 24 novembre, pour commettre des dégâts.
Cette infiltration par des milices de la sphère des Black Blocs ou No Border était d’ailleurs prévisible. Se prétendant des contestataires et des anti-capitalistes, alors qu’ils sont financés en sous-main par les mondialistes internationaux dont ils sont les idiots utiles, leur comportement violent et agressif de démolissage total était destiné à décrédibiliser le mouvement des gilets jaunes. Une manœuvre politique politicienne qui a fait choux blanc !
Francesca de Villasmundo
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