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Le gouvernement italien, coalition entre le mouvement eurosceptique (M5S) et le parti identitaire La Ligue, lance un message clair aux autorités européennes : il ne cèdera pas face aux menaces bruxelloises.

Sommé le 23 octobre dernier de revoir son budget après son rejet par la Commission européenne, ce qui fut une première dans l’histoire de l’Union européenne, l’Italie a décidé de ne pas plier devant ces injonctions technocratiques.

« Le budget ne change pas, ni dans les bilans ni dans la prévision de croissance. Nous avons la conviction que ce budget est celui dont le pays a besoin pour redémarrer », a déclaré Luigi Di Maio, vice-Premier ministre et chef de file du M5S. « Notre objectif est de maintenir le déficit à 2,4% du PIB », a-t-il ajouté devant la presse à l’issue d’une réunion avec son allié Matteo Salvini, et d’un conseil des ministres qui a approuvé la réponse que le ministre de l’Économie, Giovanni Tria, devait envoyer à la Commission.

Rome risque des sanctions qui pourraient s’élever à 3,4 milliards d’euros. Cependant les futures élections européennes et la mise en place de la nouvelle Commission à l’automne 2019 lui donnent le temps de voir venir.

En effet, pour la Commission européenne, cette confrontation budgétaire avec l’Italie, ouvre une voie imprévisible qui générera certainement des affrontements entre partenaires européens. Il semble que ce soit la manœuvre à laquelle veut très probablement arriver le gouvernement italien : déstabiliser l’UE en rejetant ses règles qui, selon les forces souverainistes, ont fait tellement de mal : « Il ne nous manque plus que les inspecteurs, les casques bleu et les sanctions contre l’Italie » a ironisé Matteo Salvini, patron de la Ligue et actuel ministre de l’Intérieur, avant d’ajouter :

« Les manœuvres économiques des cinq dernières années, approuvées par Bruxelles, n’ont pas fait du bien à l’Italie. »

Il a appelé à manifester le 8 décembre à Rome pour dire « pacifiquement » aux « messieurs de Bruxelles : laissez-nous travailler, vivre et respirer ».

Francesca de Villasmundo

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3 Commentaires
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Sandrine
Sandrine
il y a 7 années

Très beau texte !

Lars
Lars
il y a 7 années

C’est vrai que l’article est intéressant. Cependant, il ne me semble pas que l’assistance qui permet la survie du petit enfant soit de l’ordre du soin, ce n’est pas comme nourrir tout simplement un bébé, ce n’est pas prévu par la nature. Alors, si encore c’était temporaire et que l’on présume le rétablissement, cela peut se concevoir, mais dans ce cas ça me paraît assez difficile : on ne fait que retarder une mort naturelle qui aurait due avoir lieu plus tôt.

En fait, je pense que là où il faut insister, c’est que même si on ne peut obliger un hôpital à continuer à prendre en charge indéfiniment l’enfant, à l’inverse, les médecins ne peuvent pas imposer leur propre décision aux parents. Si les médecins estiment qu’ils ne peuvent plus rien faire, alors rien n’empêche le père de décider d’emmener son enfant dans un autre hôpital.

Le plus contradictoire, c’est que les médecins refusent un transfert au risque d’un danger de mort de l’enfant, mais eux-mêmes reconnaissent qu’ils ne peuvent rien faire pour le soigner, le rétablir, et qu’ils sont prêt laisser la mort survenir. Même dans le cas hypothétique où l’Etat a raison, il ne pourra jamais prétendre, en droit naturel voulu par Dieu, disposer de l’enfant soumis à l’autorité paternel, sous prétexte que c’est pour le bien supérieur de l’enfant, au nom des droits individuels qui permettent, in fine, de retirer les enfants aux parents parce que ceux-ci ne les éduquent pas comme il faudrait (ils refusent par exemple de les laisser se faire corrompre par toute sorte d’idéologie mortifère).

Tuustotusegosum
Tuustotusegosum
il y a 7 années

Envoyé à complaints@gosh.nhs.uk le 01/07:

Please respect life. Please be human.

This is not your right to choose if a baby should live or not, let his parents decide!
Your decision will lead to an awful death culture, but for sure we don’t have anything else to expect coming from European Union, do we?
This is against God’s will.
I’ve prayed the rosary today for Charlie, his parents, and all the maltreated kids.

Once more. Please respect life. Please be human.
Every child deserves a chance to live.

From a catholic family father

Lasty let me add to Katie Gollop, from GOSH: it is really inhuman to say, as you did: « It is inhuman to permit that condition to continue ».