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Belgique – Pour Joëlle Milquet, l’extrême droite turque serait plus fréquentable que Jean-Marie Le Pen ?

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Comme nous l’indiquions hier, les partis de gauche (PS, Ecolo, PTB, CDH) tentent de déstabiliser le gouvernement de centre-droit et d’obtenir la démission de Jan Jambon, ministre (NVA) de l’Intérieur en profitant de la médiatisation d’une photo datant de 1996 et montrant Jan Jambon écoutant Jean-Marie Le Pen lors d’une soirée débat organisée en Flandre.

Hier soir, Joëlle Milquet (CDH, démocratie-chrétienne), vice-présidente de la Communauté française de Belgique et ministre communautaire de l’Education, était l’invitée du journal télévisé de la RTBF et répétait qu’elle demandait la démission de Jan Jambon en raison de ses fréquentations « d’extrême droite ».

Mais il ne faut pas remonter jusqu’en 1996 pour trouver trace des fréquentations extrémistes de Joëlle Milquet, elle-même. En 2003, elle entretenait des relations avec des membres de l’extrême droite turque.

Ainsi, le 10 novembre 2013, Joëlle Milquet (à l’époque présidente du CDH) assistait à une réunion organisée à Schaerbeek par l’association Belçika turk koordinasyon kurulu (BTKK) liée au MHP, Parti d’Action Nationaliste de Turquie. Abdulkadir Cay, ancien ministre de ce parti de l’extrême droite turque, était un conférencier de cette soirée. Des membres des Loups Gris, la tendance radicale de cette extrême droite turque, participaient également à cette soirée.

Joëlle Milquet, le 10 novembre 2003, lors d’une réunion avec l’extrême droite turque à Bruxelles

Rappelons que ces milieux nationalistes turcs sont considérés comme négationnistes puisqu’ils nient le génocide commis contre les Arméniens et les autres minorités chrétiennes qui vivaient en Turquie.

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