Le cardinal Pie (1815-1880), évêque de Poitiers, fut un maître de l’école antilibérale du XIXe siècle. Ses œuvres tiennent en douze volumes dont le Père Théotime de Saint Just, lecteur émérite en théologie, tira en 1923 ce condensé intitulé La Royauté sociale de Notre-Seigneur Jésus-Christ réédité par les éditions Saint Remi.
Comme le rappela Pie XI, « Voulons-nous travailler de la manière la plus efficace au rétablissement de la paix, restaurons le Règne du Christ. Pas de paix du Christ sans le règne du Christ.«
Cette étude permet donc de découvrir la grande cause du Christ-Roi et la haute portée sociale de ce titre de Roi qui revient au Christ.
L’ouvrage comporte quatre parties. La première explique que Jésus-Christ étant Roi des nations, les nations Lui doivent obéissance.
La deuxième partie fait le constat que les nations modernes sont révoltées contre le Christ-Roi et développe les conséquences de cette rébellion. Ainsi en va-t-il particulièrement de la France, fille aînée de l’Eglise, dont l’apostasie est cause de tourments.
Le Cardinal Pie a longuement averti des périls et des maux occasionnés à la société elle-même, par son refus de reconnaître les droits de Jésus-Christ sur elle. C’est là un principe que nous rappelle constamment Mgr Pie: «Comme les nations font à Dieu, Dieu fait aux nations ». La société moderne ignore Dieu, Jésus-Christ, l’Eglise. « Le pouvoir qui comme tel, ignore Dieu, sera comme tel ignoré de Dieu… Or, être ignoré de Dieu, c’est le comble du malheur, c’est l’abandon et le rejet le plus absolu ».
L’évêque de Poitiers a étudié tout particulièrement les conséquences terribles de l’apostasie de notre patrie et il nous montre que cette grande nation, rejetant la royauté de Jésus-Christ, avait attiré sur elle les plus grands malheurs et introduit dans son organisme social tous les germes de la mort et de la décomposition.
Mgr Pie établit que toute société qui rejette Dieu ne tarde pas à tomber dans la plus profonde décadence morale. « Tout s’en va, tout dépérit. Cela encore vous étonne ; il eût été facile de le prévoir… Car la législation qui fait profession de neutralité et d’abstention concernant l’existence de Dieu, sur quel fondement établira-t-elle sa propre autorité ? En me permettant de ne pas reconnaître Dieu, ne m’autorise-t-elle pas à la méconnaître elle-même ? Nous n’avons pas voulu, me dites-vous, mettre le dogme dans la loi. Et moi je vous réponds : si le dogme de l’existence de Dieu ne se trouve plus dans la loi, la raison de la loi ne se trouve plus dans la loi, et la loi n’est qu’un mot, elle n’est qu’une chimère ».
La troisième partie décrit comment restaurer ce Règne social, quels sont les devoirs de ceux qui veulent véritablement cette restauration, quel serait le programme de cette restauration, à quelles difficultés il faudrait faire face et conclut avec quelques modèles du gouvernement chrétien.
Enfin, la quatrième partie envisage l’avenir de la Royauté sociale du Christ.
La Royauté sociale de Notre-Seigneur Jésus-Christ d’après le Cardinal Pie, Père Théotime de Saint Just, éditions Saint Remi, 261 pages, 19 euros
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C’est énervant ces journalistes qui font de plus en plus de fautes d’orthographe:
« La réalité économique ne s’est pas fait attendre »
il ne faut pas de ‘e’ à la fin de fait!
Bien d’accord avec vous, et à la radio, c’est bien pire : « je me suis faite expliquer » (ou du même style), peut-on entendre régulièrement
Aussi nulle en économie qu’en géographie (où elle est pourtant titulaire d’un diplôme universitaire de troisième cycle, alors qu’elle n’hésite pas à situer le Japon dans l’hémisphère sud).
Et ça se palpe une paie d’ancien ministre! Vivement une nuuit du 4 août…
Mais la « nuit du 4 août » a déjà eu lieu…
Pour nous conduire où nous sommes…
Et vous en réclamez une autre ?
Etonnant…
La déstructuration de la langue française est le fait des musulmans et de son remplacement en cours par la langue arabe comme chacun le sait.
L’anglais qui est maintenant la langue quasi-obligatoire dans les universités n’a bien évidemment aucune part de responsabilité.
Allez colporter vos salades ailleurs. La déconfiture de la langue française sur la scène internationale est due à l’incurie des perroquets verts de l’Académie plus occupés à pinailler sur l’accord des anges qu’à encadrer le développement des néologismes nécessaires.
« Système d’exploitation » pour « operating system »! Il faut en trimballer une sacrée couche pour inventer un pareil non-sens. « Système d’exploitation » pour le fisc et ses usines à gaz, oui, d’accord, je veux bien, mais pour le fonctionnement d’un ensemble d’algorithmes???
Et « Foire Aux Questions »? Si c’est un Académicien qui a trouvé cette excellente traduction de « Frequently Asked Questions » qu’il se lève et reçoive nos compliments. Mais je ne vois pas que ça se bouscule au portillon.
Je me souviens il y a quelques années être tombé par hasard sur une page du site de l’Académie Française donnant une liste de mots à ne plus utiliser car soi-disant tombés en désuétude. Or, de ces mots, j’en connaissais la plupart. C’est incapable d’enrichir la langue des mots nécessaires alors ça se venge en l’appauvrissant. Et ça vient chialer « c’est la faute à l’anglais. »
[…] MPI s’était déjà fait l’écho de l’absurdité totale des lois Duflot sur le logement et de ses conséquences catastrophique sur le secteur de l’immobilier d’une façon générale. Dès le mois de juin, devant les chiffres catastrophiques, le gouvernement avait commencé à reculer. En cette fin de mois d’août, ce n’est ni plus ni moins que l’enterrement de cette loi. […]
votre article était prémonitoire, en effet, la loi Pinel http://loipinel-gouv.org/ a remplacée la loi Duflot et on tente de nous faire croire qu’elle relance l’immobilier alors qu’en fait ce type de loi entretient surtout une hausse artificielle des prix de l’immobilier y compris sur le marché de l’ancien. Ce qui empêche beaucoup de foyers français de se loger .