Abdallah Kurdi, père du petit Aylan, dont le naufrage a été instrumentalisé en faveur de l’immigration, serait un passeur.

Interrogée par la Télévision australienne une rescapée du naufrage qui a coûté la vie au petit Aylan, déclare que le père d’Aylan, Abdallah Kurdi, « était un passeur, il conduisait le bateau« .

Ces déclarations d’une rescapée retransmise par la télévision australienne,  (voir vidéo ci-dessous),  remettent en question, une fois encore, la version présentée par Abdallah Kurdi, le père d’Aylan dont la photo a fait le tour du monde pour faire admettre, paradoxalement,  aux Européens qu’ils doivent accepter tous les immigrés clandestins qui voudront bien venir en risquant leur vie à travers la Méditerranée. Alors que cette tragédie aurait au contraire du faire stopper le flux migratoire qui met la vie des enfants et des autres en danger, tout en encourageant les trafics les plus juteux, dont une consule de France à Bodrum en Turquie s’est faite, elle aussi, complice.

Zainab Abbas, une Irakienne affirme avoir fait la traversée sur le même bateau qu’Abdallah , a-t-elle déclaré à la télévision australienne. Elle précise qu’il était aux commandes du bateau avant qu’il ne chavire au large de la Turquie.

Abdallah Kurdi avait expliqué avoir pris  les commandes du bateau après que le conducteur eût paniqué et sauté par dessus bord. Mais selon la rescapée, « c’était un passeur, oui, et c’est lui qui conduisait le bateau » depuis le début, rapporte le « Daily Telegraph ». Elle raconte qu’il conduisait trop vite et que les passagers n’étaient pas tous équipés de gilets de sauvetage.

Zainab Abbas, cette irakienne rescapée, a perdu deux de ses trois enfants en raison du naufrage de ce navire. Ses déclarations ont été faites vendredi soir (11 sepembre 2015), à la télévision Ten Network par l’entremise de sa cousine, qui vit à Sydney.

Malgré les résolutions du Premier ministre australien de ne recevoir aucun réfugié syrien, l‘image du cadavre du petit Aylan Kurdi a été le catalyseur qui lui a fait accepter 12.000 réfugiés syriens, rapporte encore le Daily telegraph dans cet article du 12 septembre. C’est l’UE et les USA qui ont fait pression sur l’Australie pour qu’elle finisse par accepter un lot de clandestins. Néanmoins Zainab Abbas, cette irakienne rescapée, témoigne depuis l’Irak par internet.

Toujours selon Zainab Abbas la rescapée, Abdallah Kurdi lui aurait aussi demandé de « ne pas le balancer », une fois qu’ils étaient tombés à la mer.

Il a été affirmé vendredi soir que le père d’Aylan, Abdullah Kurdi était un contrebandier qui a tenu le gouvernail du bateau pour l’ensemble de la traversée jusqu’à son chavirement dans la mer déchainée, tuant au moins 12 personnes. 

Zainab Abbas est basée en Irak, et c’est  sa cousine située à Sydney, Lara Tahseen, qui a mis la télévision  Ten News en relation avec sa cousine située en Irak. Celle-ci déclare avoir payé 10 000 $ pour le voyage en Union européenne et que le père d’Aylan était en charge du bateau: « Il était un contrebandier (passeur ndlr), oui, il était celui qui gouvernait le bateau,  » insite-t-elle. (Source: Daily Telegraph)

Ci-dessous, en vidéo, le témoignage de Zainab Abbas, la rescapée irakienne est transmis directement par Internet sur l’ordinateur de sa cousine, la télévision filmant la déclaration.

l’Obs, pour sa part, dit que le père d’Aylan « maintient sa version des faits », selon laquelle, « il aurait pris le contrôle de l’embarcation, mais seulement après que le capitaine, un Turc, se fut enfui, paniqué à cause des hautes vagues. Le bateau a ensuite fini par chavirer avec la fin que l’on connaît. La « traversée » lui aurait coûté, selon ses déclarations, 4.000 dollars, payés à des passeurs. (quatre hommes, des Syriens, se sont retrouvés devant la justice turque le 4 septembre). »

Le fait que le père d’Aylan ait été installé depuis trois ans en Turquie et qu’il ait ensuite pu enterrer aussitôt les membres de sa famille naufragés en Syrie sans le moindre ennui, démontre, pour le moins, que cette famille ne fuyait pas les dangers de guerre et ne risquait rien en Syrie. D’autant plus qu’elle était installée en Turquie. Son installation en Turquie et ses origines syriennes, pouvaient faciliter à Abdallah Kurdi, des contact avec des candidats au passage en UE.


Vidéo en anglais intitulée: le père d’Aylan Kurdi est « un passeur ». Aucune version française pour le moment.

Cet article vous a plu ? MPI est une association à but non lucratif qui offre un service de réinformation gratuit et qui ne subsiste que par la générosité de ses lecteurs. Merci de votre soutien !

MPI vous informe gratuitement

Recevez la liste des nouveaux articles

Je veux recevoir la lettre d'information :

Nous n’envoyons pas de messages indésirables ! Lisez notre politique de confidentialité pour plus d’informations.

7 Commentaires
Les plus anciens
Les plus récents Les mieux notés
Inline Feedbacks
Voir tous les commentaires

Abonnez-vous à CARITAS !

Le numéro 2 de la revue Caritas est enfin disponible en prévente sur MCP !

Militez,

En achetant le n°1 de CARITAS : Lutter contre la haine anticatholique

En s’abonnant à cette revue : la revue CARITAS !