« Au total, nous avons donc enregistré plus de 7.000 signalements de personnes soupçonnées de radicalisation.
Il y a bien sûr des signalements « faibles » voire « très faibles ». Mais il y a également des signalements « forts ». Parmi eux 20 % de personnes mineures, 30 % de femmes environ et 37 % de « convertis ».
Pierre N’Gahane est secrétaire général du Comité interministériel pour la prévention de la délinquance (CIPD), Les 7 000 signalements enregistrés sont le bilan de dix-huit mois d’appels du numéro vert «Stop Djihadisme».
Il est particulièrement « savoureux » du point-de-vue des djihadistes de savoir que le désir de combattre en Syrie aux côtés des islamistes ou de faire des attentats en France, est considéré avec une mansuétude attendrissante, avec prise en charge psychologique et centre de formation professionnels. Trahir son pays n’est considéré par les autorités françaises que comme de la vulgaire délinquance, alors que le porte-avions Charles de Gaulle et ses 2000 hommes sont mobilisés en Syrie pour aller faire, officiellement, la guerre à l’Etat islamique. Mais Jean-Dominique Merchet, l’expert militaire sollicité par France2 le 5 novembre dernier ne s’y trompe pas: « cela permet d’aller montrer les muscles… aux Russes« , dit-il.
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