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Voiture électrique, la panacée ou encore une supercherie gouvernementale ? Quel véhicule acheter en ce moment ?

Actuellement, la plupart des états développés promeuvent les voitures électriques comme étant l’avenir pour remplacer celles propulsées par un moteur thermique. Pour le moment, nous ne parlerons que des véhicules inférieurs à 3,5 tonnes, car l’électrique ne s’est pas imposé dans les véhicules lourds, de travaux public ou agricoles où les essais sont en cours. Les hybrides tout court existent depuis plus de 20 ans (Toyota par exemple) et restent des véhicules maintenant au point. Elles ont une capacité électrique limitée (recharge durant les descentes, le freinage) qui sert notamment à basse vitesse, en-dessous de 50 km/h, donc en ville. Nous en reparlerons.

Nos gouvernants et les lobbies écolos vantent la voiture électrique rechargeable car elle diminue son empreinte carbone par rapport à une thermique, dit-on. Cela comprend la production de la voiture, celle de la batterie, l’utilisation et le retraitement final total. Or, ce calcul se base sur le lieu où l’on se trouve. Par exemple, si vous calculez cette empreinte en France, la voiture électrique est dite intéressante en matière de bilan carbone à partir de 16 000 km parcourus par rapport à une thermique car la production électrique provient majoritairement du nucléaire. La même empreinte dans un pays producteur d’électricité au charbon (Allemagne, Pologne, Chine) passe à 160 000 km parcourus !

Les arguments actuels en faveur de l’électrique sont les suivants :

Listons maintenant les arguments contre ou ceux qui sont en cours d’évolution :

Au final, si j’avais à acheter un véhicule neuf actuellement avec un budget correspondant à l’achat d’un véhicule électrique, je pencherai plutôt pour un véhicule hybride quelle que soit la technologie, rechargeable ou non, et surtout flexifuel, c’est-à-dire pouvant accepter indifféremment du bioéthanol (E85) ou du sans plomb 95. Outre le fait de pouvoir montrer que vous vous déplacez avec un véhicule à technologie électrique à basse vitesse en faisant plaisir à votre voisin écolo, la grande plus-value réside de pouvoir rouler avec un véhicule fiable ayant une autonomie correcte avec un carburant pour le moment quasiment exempt de taxe, l’E85. Son prix actuel tourne autour de 0,70 € le litre, 86 centimes de moins que le sans plomb 95, soit 35 € pour un plein de 50 litres. Cela est deux fois moins qu’un véhicule roulant au diesel et deux fois plus qu’un véhicule électrique. C’est un compromis intéressant. Ce carburant produit exclusivement en France est très peu taxé car l’Etat soutient les producteurs de bioéthanol dans le cadre de la « transition énergétique ». Ils tirent profit des terres arables non destinées à la consommation humaine avec une marge de progression de 30% dans les prochaines années. L’objectif futur serait de produire du bioéthanol avec autre chose que des céréales pour éviter la concurrence avec la consommation humaine. Les procédés existent.  Donc, pour quelques années, l’Etat ne devrait pas toucher à cette niche. Autant donc en profiter !

Anatole Castagne

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