Statues de Vénus et autres nus antiques recouverts aux Musée du Capitole, pas de vins à table : lors de la visite à Rome du Président iranien, Hassam Rohani, la sensibilité religieuse du leader de la République islamique d’Iran a été respectée à la lettre par le gouvernement de gauche italien.
Mais où est donc passée la sacro-sainte laïcité tant vantée par la gauche qui aimerait faire interdire crèches, croix, et autres signes de notre identité catholique ? Mais qui s’incline devant les sensibilités musulmanes !
Il faut se rappeler que deux semaines en arrière, Debora Serracchiani, la vice-présidente du Parti démocratique, l’actuel parti au gouvernement en Italie, lors de sa visite officielle en Iran avait endossé le voile islamique pour se conformer, par respect sans doute, aux coutumes du pays.
Alors, à l’heure de l’avancée d’un Islam radical et rigoriste en Orient et en Europe à travers le flux migratoire, au moment où les richesses millénaires des civilisations pré-musulmanes en Syrie, en Irak, sont détruites par les fous d’Allah, les nouveaux iconoclastes du XXIe siècle, cette censure de notre identité latine et hellénistique et de nos coutumes alimentaires sont un véritable signe de faiblesse adressé aux conquérants musulmans.
Et à bien y réfléchir, dans cette époque de relativisme religieux et de sacro-sainte laïcité, de discours lénifiants sur l’intégration par le biais de la culture pour tous, cette décision du gouvernement italien de respecter les coutumes et la religion musulmane du Président iranien témoigne, bien plus que d’un respect à géométrie variable, de cette soumission intellectuelle des bobos gauchistes, dans un réflexe masochiste, à la « culture de l’autre » toujours meilleure que la culture chrétienne occidentale.
Francesca de Villasmundo
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