Bien que les médias mainstream titrent abusivement que toute origine artificielle du covid est à exclure, foi d’experts de l’OMS et de leur lecture des preuves, il en est tout autre dans la réalité.
Et c’est un journal bien correct qui donne la preuve de cette désinformation qui s’étale dans les colonnes des Huffpost et autres officines de propagande au service du scientifiquement correct, de l’Empire du Milieu et de la panique covidienne.
Cet article du Parisien du 10 février dernier est publié à la fin de la mission de l’OMS en Chine, mission de quatre semaines à Wuhan dont deux semaines de quarantaine, des visites de musées et trois heures seulement dans le fameux laboratoire de l’institut de virologie de Wuhan, qui laisse un goût d’inachevé. Car si la Chine se réjouit des mauvais résultats de la mission de l’OMS à Wuhan pour découvrir l’origine de la pandémie, les États-Unis ont de nombreux doutes sur les conclusions des scientifiques qui, en fait, ont donné beaucoup de munitions pour la propagande du gouvernement de Pékin en définissant l’hypothèse de la fuite du virus d’un laboratoire de Wuhan, toujours soutenue par les Américains, « extrêmement improbable ».
Dans Le Parisien du 10 février, on peut lire en effet que la mission d’experts de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), composée de spécialistes chinois et étrangers, a reconnu « n’avoir aucune certitude quant aux origines du Covid-19 ». Ned Price, le porte-parole de la diplomatie américaine, a déclaré de son côté à la presse que « les Chinois, du moins jusqu’à présent, n’ont pas offert la transparence requise dont nous avons besoin et dont, tout aussi important, la communauté internationale a besoin pour que nous puissions empêcher que ce type de pandémie ne se reproduise »
Le porte-parole de la Maison Blanche, Jen Psaki, a souligné pareillement qu’un examen attentif du rapport sur les enquêtes menées sera nécessaire et qu’il sera « impératif » d’avoir « une équipe d’experts à nous sur le terrain » en Chine. Des propos que les membres de l’équipe d’enquête n’ont pas aimé. Le zoologiste britannique Peter Daszak, qui faisait partie de l’équipe d’experts qui a enquêté à Wuhan pendant 28 jours, a rétorqué qu’il ne fallait pas trop compter sur les renseignements américains : « Ne vous fiez pas trop aux renseignements américains », « de plus en plus désengagés sous Trump », ils sont « franchement erronés sur de nombreux aspects », a-t-il twitté au dernier jour de son séjour dans le pays asiatique.
Or, toujours dans Le Parisien, on apprend que cet expert britannique, un des plus favorables au récit chinois d’une transmission de l’animal à l’homme a des conflits d’intérêt dans l’affaire. En effet, il président de EcoHealth Alliance, ONG américaine de prévention contre les épidémies, qui « a collaboré avec cet institut de virologie sur certains projets. Avec des financements variés, notamment de la Défense américaine, EcoHealth Alliance a participé à des recherches depuis plus de cinq ans sur les coronavirus des chauves-souris. De 2014 à 2019, Daszak aurait directement collaboré avec la Chinoise Shi Zhengli, connue sous le nom de « Bat Woman » en raison de son hyperspécialisation en la matière. Au mois de novembre dernier, le site d’investigation sanitaire US Right To Know a affirmé, à l’appui de courriels qu’il avait envoyés, que Peter Daszak était à l’origine d’une tribune, signée par 27 grands scientifiques dans le numéro du Lancet du 29 février 2020, appelant à rejeter les « théories du complot » courant sur l’origine fabriquée du coronavirus. Ces spécialistes concluaient « à une écrasante majorité » que le virus est originaire de la faune. En outre, selon US Right To Know, quatre signataires sont liés financièrement à EcoHealth Alliance. »
Francesca de Villasmundo
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