« Est-il permis pour une femme (mariée) de sortir sans son mari ? »

Voilà une question banale qu’il ne viendrait pas à l’esprit de poser en Occident, sauf chez certains…

Et la réponse dépasse l’imagination…

A supposer que l’individu, chez eux, s’entend d’abord comme obsédé sexuel ?

On pourrait finir par le croire !

http://www.torah-box.com/question/sortir-avec-des-amis-sans-son-mari_14725.html

La réponse du rav Gabriel Dayan

« Bonjour,

Si les garçons sont âgés de plus de 10 ans, cela n’est pas permis.

D’autre part, le fait même que des filles et des garçons « sortent pour boire un verre » est strictement interdit selon la Halakha, à plus forte raison s’ils sont accompagnés d’une femme mariée.

Ci-dessous, quelques explications :

Puisque vous vous adressez au Service Question au Rav, il ne m’est pas possible de vous dire autre chose que l’avis de la Halakha.

Mon employeur, dans le Ciel, m’a fait promettre de dire uniquement la vérité.

Je me plie, donc, à Sa volonté.

La seule permission de rencontrer une fille et d’engager des discussions avec elle, est dans le cas où c’est en vue d’un mariage.

Si le garçon et la fille ne pensent pas se marier dans l’année qui suit les rencontres, les rencontres ne sont pas permises.

Il va sans dire que le fait de se trouver dans un appartement ou dans tout autre endroit peut entraîner de très graves problèmes de Yi’houd, et ce, même si l’on n’engage pas une discussion. Les détails concernant les lois du Yi’houd sont nombreux, il faut les étudier très sérieusement.

Le fait même que de telles lois existent prouve hors de tout doute que les dangers encourus lorsqu’un jeune homme discute avec une jeune fille sont réels et inévitables.

Il suffit de prendre en considération le fait que même des hommes des plus hauts rangs, sont tombés dans le piège car ils ne respectaient pas scrupuleusement ces lois.

Nos Sages comparent la faute au feu.

Voir Talmud Kiddouchin 81a. Le feu est destructeur, il faut s’en éloigner ou l’éteindre.

Nos Sages étaient doués d’une intelligence pénétrante.

Nous avons le devoir de les écouter avec intérêt et attention.

Nos Sages disent également : l’envie d’approcher les femmes interdites réside uniquement chez ceux dont l’occupation n’est pas l’étude de la Torah.

Plus on sera versé dans l’étude, plus ces envies disparaîtront.

Voir Rambam Hilkhot Issouré Bia, chapitre 22, Halakha 18-21.

Explications :

Lorsque la Torah traite des relations interdites, elle emploie l’expression : « Vous ne vous en approcherez pas ». Voir Vayikra, chapitre 18, verset 6.

D’où la nécessité de garder distance !!!

Cela démontre également la nécessité de mesures de précaution pour préserver la pureté et la moralité !!!

D’autre part, la Torah nous enseigne qu’une mise en garde est adressée aux autorités de chaque génération afin qu’elles prennent les mesures nécessaires pour que des transgressions ne soient pas commises.

Le Rambam écrit :

Le tribunal doit désigner des forces de police, chargées de patrouiller à l’occasion des Fêtes dans les endroits publics tels que les jardins, les parcs, et les rives des fleuves, pour éviter que ne se forment des réunions d’hommes et de femmes qui pourraient dégénérer en débauche. Hilkhot Yom-Tov, chapitre 6, Halakha 21.

Les autorités rabbiniques ont, donc, le devoir et l’obligation d’ériger une « haie protectrice autour de chaque Mitsva », pour éloigner les hommes du péché et pour leur faire prendre conscience de la gravité des interdictions.

C’est pourquoi, les garçons n’ont pas le droit de parler ou de jouer avec les filles.

D’autre part, le fait même de porter son regard sur une jeune fille ou sur une femme qui n’est pas la sienne est strictement interdit. Voir Rambam Hilkhot Issouré Bia, chapitre 21, Halakha 2-3 et 21 ainsi que chapitre 22, Halakha 18-21.

Une fille ou une femme qui ne garderaient pas ses distances avec les garçons, enfreint l’interdiction de mener l’autre à la Avéra – au péché. Ceci est d’une extrême gravité.

Les lois régissant les relations interdites constituent le fondement de la sainteté du peuple juif.

Hachem dit :

« Si vous vous rendez impur par ces fautes, je ne serai plus votre D., car vous vous serez séparez de Moi ».

Il est important de rappeler que Hachem fit venir le déluge à l’époque de Noa’h pour détruire le monde. L’une des raisons essentielles de ce châtiment fut la pratique générale des relations interdites.

Les relations interdites incluent, entre autre, les relations intimes avec une femme qui n’est pas la sienne.

Certaines de ces relations sont punissables de mort par le tribunal. D’autres, sont punissables de Karet – retranchement [mourir avant 60 ans ou être retranché du monde futur ou mourir jeune et perdre sa part dans le Olam Haba].

Plusieurs versets de la Torah affirment que lorsque de telles fautes sont réalisées au sein du peuple juif, la Chkhina nous quitte et nous sommes livrés à la méchanceté de nos ennemis sans pouvoir bénéficier de la protection Divine.

Le verset dit : « Hachem ton Dieu marche au milieu de ton camp pour te sauver et livrer tes ennemis devant toi, [donc] ton camp sera saint, [pourquoi] afin qu’il ne voie pas chez toi de chose honteuse et qu’Il se détourne de [s habitants se trouvant sur] tes territoires ».

Le fait même de parler avec une fille ou une femme qui n’est pas la sienne est strictement interdit, si ce n’est dans des cas bien précis.

Le Rav Dessler dit que le Yétser Hara a été créé pour faire de l’homme sa proie.

Si l’on reste indifférent à un type d’attaque, il remportera la victoire en usant des tactiques différentes.

En étant constamment exposé à son Yétser Hara, on perd toute sensibilité à la sainteté et on est entraîné par le flot général de corruption que véhicule notre époque.

Il est possible d’écrire plusieurs ouvrages à ce sujet, mais suffisons-nous de cela pour l’instant.

Je suis à votre disposition, Bé’ézrat Hachem, pour toute question supplémentaire.

Qu’Hachem vous protège et vous bénisse. »

Beauté du talmudisme !

(C’est nous qui avons souligné en rouge les phrases les plus percutantes.)

C’est vrai que ce n’est pas dans l’islam qu’on verrait une telle « permissivité sociétale » : les ayatollahs ont donc encore beaucoup à apprendre des rabbins…

On observe d’ailleurs une radicalisation croissante dans le monde scolaire où en dix ans la proportion d’écoles primaires mixtes (ce qui est la règle édictée par le gouvernement) est tombée à 30% !

Ce qui inquiète légitimement certains observateurs israéliens.

Récemment, des rabbins ont objecté que les soldats (l’armée a des unités mixtes, quelle horreur !) ne devaient pas écouter des chants de femmes, conformément à la halakha, lors de cérémonies militaires.

Il a été, de nouveau, question d’instaurer une séparation entre homme et femme sur certaines lignes d’autobus desservant des quartiers religieux à Jérusalem.

http://www.jforum.fr/Israel-forte-baisse-de-la-mixite-dans-les-ecoles.html

Il ne faut d’ailleurs surtout pas faire de contre-sens sur le mot « mixité » qui n’a rien à voir en général avec le sexe :

  • Sur le plan religieux, cela concerne la présence conjointe de sépharades et d’ashkénazes à une cérémonie, un rassemblement, etc. On parle de « public mixte ».

  • Sur le plan politique cela concerne la présence conjointe dans un contexte donné des juifs et des arabes (on parle de « population mixte » dans une colonie où coexistent juifs et palestiniens.)

Mais la mixité sexuelle n’est jamais évoquée et la présence conjointe hommes/femmes toujours combattue !

Quant à la situation de la femme…

Cela empire tous les jours avec la radicalisation croissante…

https://medias-presse.info/realite-de-la-radicalisation-croissante-dans-le-monde-dit-ultra-orthodoxe-sur-fond-de-sectes-pedophiles-et-de-mariages-forces/61308/

http://www.marieclaire.fr/,insoumises-religion-israel,20258,535397.asp

Du coup, on ne s’étonnera pas, en réaction, que Tel Aviv soit devenue la capitale de la permissivité, des gays et des bordels…

http://rootsisrael.com/dresscode-telaviv/

et que le féminisme soit, historiquement, à 90% d’origine juive revendiquée selon eux elles !

http://www1.alliancefr.com/actualites/les-femmes-juives-et-la-revolution-feministe-6053986

Claude Timmerman

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