Depuis plusieurs années les défenseurs de la vie ont été sur la défensive au plan international. Ils ont toutefois repoussé avec succès au fur et à mesure toutes les tentatives menées notamment par l’Amérique, la France, le Canada et un certain nombre de pays occidentaux pour faire reconnaître l’avortement et l’homosexualité comme un droit. Le nouveau est que forts des défaites que viennent de subir les tenants de la culture de mort, ils passent à la contre-offensive.(Voir notre article précédent intitulé ONU : l’échec mondial des gays).
A l’ONU, lors d’une réunion diligentée par le quartier général de la Communication, la Russie, l’Ethiopie, la Pologne suivis par un groupe de pays africains, ont fait une déclaration tonitruante pour dire que l’avortement et l’homosexualité ne faisaient pas partie des « droits humains ». Ils ont accusé l’Organisation d’être sous la dépendance d’obsédés de soi-disant droits allégués par LGTB. La Russie n’y a pas été de main morte en accusant le Haut Commissariat des Droits humains de se faire manipuler par LGTB ; lequel considère comme « digne de l’asile » une catégorie humaine au prétexte qu’elle refuse la promotion du mariage gay sur le plan mondial ; « ce qui aboutit inexorablement au viol des droits de l’enfant ». L’importance du sujet tenant à l’orientation sexuelle est sans proportion avec l’ensemble des problèmes lié mondialement à l’enfance. C’est avec impudeur que le lobby gay essaye de boycotter les jeux olympiques qui doivent se dérouler à Sochi en Russie. « Ces gens-là n’ont pas leur place dans les discussions sur les droits humains ».
Il serait possible de superposer ces affirmations avec ce qui se passe en France où Hollande s’occupe en priorité des gays tout en délaissant les problèmes économiques et prônant le « mariage pour tous » sauf pour lui.
L’Ethiopie au nom des pays africains n’en a pas été de son reste en dénonçant « la tendance à créer de nouveaux droits, des concepts et des catégories qui ne tiennent pas compte de la liberté des pays de l’Organisation ». Elle demandait que l’on tienne compte des souverainetés nationales et des cultures des différents pays.
La Pologne a attaqué tout spécialement la volonté de diffuser l’avortement ; or chaque nation sur ce sujet avait parfaitement le droit de refuser ce qui est une atteinte à sa liberté quand elle veut défendre les enfants non-nés. Elle a rappelé que le « droit à la santé reproductrice » (Righs of sexual and reproductive health) était une notion qui n’avait même pas été définie à ce jour.
Le Nigéria de son côté a protesté contre le fait que ces « droits » ne respectaient aucunement « les lois, les religions, les traditions et les coutumes » d’un certain nombre de pays. Le Vatican par l’intermédiaire de Mgr Chullicat a ajouté que « l’avortement n’était jamais sans danger (safe) tant pour la mère que son enfant. »
Jamais une telle diatribe contre la culture de mort n’avait explosé de cette manière dans l’enceinte de l’ONU.
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