Vincent Peillon était l’invité politique ce matin de RTL pour défendre son programme économique et éducatif, le « vivre-ensemble » multi-ethnique, la République de religion laïque, tout en attaquant les autres candidats de la primaire de gauche.

Mais qui est vraiment cet homme léché au regard froid ?

Membre éminent du Parti Socialiste, ancien ministre calamiteux de l’Éducation nationale, il est avant tout un sectateur de la laïcité qu’il veut imposer, à travers l’école, à tous les enfants français :

«  il faut être capable d’arracher » l’enfant « à tous les déterminismes, familial, ethnique, social, intellectuel. »

Sa refondation sociale s’appuie sur une école réformée, continuatrice de la Révolution française, matrice du mélange ethnique, temple de la laïcité, religion de la déesse République.

Dans son fameux livre La Révolution n’est pas terminée, publié au Seuil en 2008, il donne la ligne de son programme ultra-idéologique pour façonner un homme nouveau, comme à la grande époque des persécutions religieuses de la Révolution française et du début du XXe siècle :

« C’est à elle [l’école] qu’il revient de briser ce cercle [les déterminismes], de produire cette auto-institution, d’être la matrice qui engendre en permanence des républicains pour faire la République, République préservée, république pure, république hors du temps au sein de la République réelle, l’école doit opérer ce miracle de l’engendrement par lequel l’enfant, dépouillé de toutes ses attaches pré-républicaines, va s’élever jusqu’à devenir le citoyen, sujet autonome. C’est bien une nouvelle naissance, une transsubstantiation qui opère dans l’école et par l’école, cette nouvelle Eglise, avec son nouveau clergé, sa nouvelle liturgie, ses nouvelles tables de la Loi. La société républicaine et laïque n’a pas d’autre choix que de « s’enseigner elle-même »

Plus loin, il continue son délire laïco-religieux socialisant :

« La laïcité elle-même peut alors apparaître comme cette religion de la République recherchée depuis la Révolution. » « C’est au socialisme qu’il va revenir d’incarner la révolution religieuse dont l’humanité a besoin, en étant à la fois une révolution morale et une révolution matérielle, et en mettant la seconde au service de la première. »

Dans un autre de ces ouvrages, il attaque violemment la religion catholique qu’il faut supplanter :

« Toute l’opération consiste bien, avec la foi laïque, à changer la nature même de la religion, de Dieu, du Christ, et à terrasser définitivement l’Église. Non pas seulement l’Église catholique, mais toute Église et toute orthodoxie. Déisme humain, humanisation de Jésus, religion sans dogme ni autorité ni Église, toute l’opération de la laïcité consiste à ne pas abandonner l’idéal, l’infini, la justice et l’amour, le divin, mais à les reconduire dans le fini sous l’espèce d’une exigence et d’une tâche à la fois intellectuelles, morales et politiques.»

Vincent Peillon appartient assurément à la fournée des idéologues révolutionnaires mystiques, façonnés depuis plus de deux siècles par la philosophie des Lumières, haineuse de catholicité. C’est un pur socialiste, aux racines qui plongent dans le marxisme. Quoi d’étonnant d’ailleurs pour ce fils de de Gilles Peillon (1928-2007), banquier et communiste, qui fut directeur général de la première banque soviétique hors d’URSS, la Banque Commerciale pour l’Europe du Nord – Eurobank, puis de la banque franco-algérienne Union méditerranéenne de banque, et d’une mère juive, Françoise Blum, qui lui a transmis sa judaïté.

Car sous cet aspect laïcard revendicatif se cache un juif parfaitement religieux, qui a éduqué ses enfants dans la religion juive :

«Vincent Peillon a fait son «coming out» juif il n’y a pas longtemps, lit-on sur Terre d’Israël.com , la voix des israélites français. En 2009, il avait célébré la Bar-Mitsva de son fils Elie à la synagogue de la Place des Vosges à Paris. Pour la circonstance, Vincent Peillon, qui a épousé en seconde noces la journaliste Nathalie Bensahel, avait mis les tefillins et était monté à la Torah. »

Sa personnalité à double facette religieuse, qui en fait n’en est qu’une, la laïcité républicaine n’étant qu’un moyen de tuer la catholicité française, faire table rase du passé et ainsi imposer le messianisme juif moderne à travers une nouvelle religion de l’humanité, le noachisme, recèle d’autres cachotteries. Peillon n’est pas agrégé comme la multitude le croit. C’est un agrégé interne, c’est-à-dire qu’il a été nommé directement, sans concours. Député européen, il a figuré parmi les plus absentéistes de tous. Le tout pour 10500 euros nets par mois, et sans impôts. Et il parle de nantis…

Vincent Peillon, c’est sous ses dehors propret, un Robespierre ou un Lénine des temps modernes !

Francesca de Villasmundo

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