Communiqué de l’ACIM le 21.05.2019 :
C’est Vincent qu’on assassine
L’hôpital de Reims et le Dr Sanchez ont enclenché le protocole de mise à mort de Vincent Lambert. Ceci avec la complicité du gouvernement qui prépare une loi d’euthanasie. Quant à Macron, n’écoutant que son courage qui ne lui disait rien, comme Ponce Pilate, il se lave les mains du sort de cet homme. Jupiter ne saurait descendre de son Olympe pour défendre un pauvre handicapé dont on veut se débarrasser. Les médias complices mentionnent « un état végétatif » ; c’est-à-dire réduit à l’état de légume. Un légume qui reconnait ses parents et pleure ; a-t-il compris que sa vie allait s’achever ? Qu’attend-t-on pour le mettre dans ces instituts spécialisés avec des neurologues compétents qui s’occupent de personnes dans un tel état et même ont proposé publiquement de le prendre en charge.
Le processus de mise à mort est simple. Le pauvre garçon est privé d’eau et d’alimentation. Il mettra des semaines à mourir. Mais sur quoi s’appuie légalement une telle démarche ? Si Vincent meurt, la vie des 1800 handicapés qui y sont pris en charge ne tiendra qu’à un fil.
C’est extrêmement simple. Les deux lois Léonetti prévoient que les personnes en fin de vie puissent « bénéficier » d’un tel « traitement ». Car ces lois considèrent que donner à boire et à manger sont des « traitements ». Si un chien pleure à votre porte et que vous lui donnez à boire et à manger, vous ne dites pas : « je lui ai donné un traitement ! »…
Mais surtout Vincent Lambert n’a rien à voir avec cette loi car il n’est pas en fin de vie. Il est dans cet état depuis sept ans : une fin de vie qui n’en finit pas…
Conclusion : ceux qui font mourir Vincent par ce soi-disant « traitement » sont des outlaws (hors-la-loi). Des brigands dont l’action est justifiée par les autorités civiles et judiciaires. Quant au médecin qui l’a condamné, il mérite d’être radié de l’Ordre des Médecins pour son acharnement à vouloir sa mort. Macron qui en tant que président pouvait le sortir du couloir de la mort. Dimanche prochain avant de glisser votre vote dans l’enveloppe, souvenez-vous-en.
Le miracle est venu tard hier soir. La Cour d’Appel de Paris a estimé que la France devait se soumettre à l’injonction du Comité de l’ONU pour les handicapés ; ce que contestait Macron. Il a eu tort ; cela vient de lui être rappelé.
Les défenseurs de la Vie ont vu leurs prières exaucées. Deo Gratias !
Jean-Pierre Dickès
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