Le Sénat américain a validé en un mois la candidature de la juge conservatrice Amy Coney Barrett proposée par Donal Trump, l’actuel président des Etats-Unis. Une nomination express orchestrée par le président américain.

Le lundi 26 octobre, un mois après que Donald a dévoilé le nom de sa candidate, les sénateurs ont ratifié la nomination en tant que juge de la Cour Suprême de la catholique et anti-avortement, mère de 7 enfants, Amy Conet Barrett, juge de Cour d’Appel et professeur d’université. Elle reprend ainsi le fauteuil de son antithèse, l’ultra-libérale-libertaire, grand manitou de l’avortement, Ruth Bader Ginsburg, décédée le 18 septembre dernier.

Immanquablement, les Démocrates ont protesté contre cette nomination éclair à quelques jours des élections présidentielles. Ils ont bien essayé par toutes les manœuvres légales possibles, la pression médiatique, la diabolisation, de retarder le vote mais sans succès. Les Républicains détiennent la majorité et la confirmation ne nécessite qu’une majorité simple.

Pour le parti de Donald Trump, c’est une énorme victoire. Trois juges à la Cour suprême ont été nommés sous ce premier mandat du magnat immobilier permettant ainsi aux Républicains de détenir maintenant une majorité décisive de 6 votes contre 3. La Haute Cour est devenue la plus conservatrice des 90 dernières années, un tournant qui conduira à un repositionnement de la société et de la culture américaine pour des générations. « C’est une journée historique pour les États-Unis », a affirmé Trump lors de la cérémonie de Barrett sur Pennsylvania Avenue. « C’est un privilège d’avoir été appelée à servir mon pays », a déclaré cette dernière, assurant qu’elle occupera le poste « indépendamment de la politique et de mes préférences ».

Si l’audition de Barrett la semaine dernière par le Sénat s’est déroulée dans le calme, les démocrates ont pressé la magistrate de questions sur le droit à l’avortement notamment. Elle a laissé entendre que l’arrêt de 1973 ayant reconnu ce droit n’était pas gravé dans le marbre. « Ça ne veut pas dire qu’il doit être annulé », a-t-elle précisé.

La nomination de Amy Barrett a aussi un impact sur les élections du 3 novembre : en effet, en cas de contestation, il reviendra à la Cour suprême d’en juger comme en 2000.

Francesca de Villasmundo

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