La Colombie, vassal de toujours des Etats-Unis, leur échappe, avec la défaite surprise des conservateurs au premier tour et surtout la victoire, avec près de 700.000 voix d’écart, du candidat de gauche.
Le blogueur russe Colonel Cassad, spécialisé dans les questions de géopolitique et proche des communistes, s’en réjouit évidemment dans un de ses derniers posts.
« La marée rose en Amérique du Sud continue. Avant ces élections il y avait des gouvernement de gauche en Argentine, Bolivie, Chili, Cuba, Honduras, Mexique, Nicaragua, Perou, Saint-Vincent et les Grenadines et au Venezuela. Maintenant, c’est le tour de la Colombie où l’ex-guérillero de gauche [et diplômé de l’université catholique de Louvain] Gustavo Petro, à la tête d’une coalition de diverses formations et mouvements de gauche, a été élu. Pour la droite il s’agit d’une défaite historique – c’est la première fois que la gauche gagne aux élections générales en Colombie.
Parmi les initiatives du nouveau président figurent le rétablissement de relations diplomatiques avec le Venezuela et l’ouverture des frontières, donc de facto le refus de reconnaître Guaido [la marionnette des Etats-Unis que ceux-ci essaient de faire reconnaître comme président par leurs alliés dans la région], la réalisation d’une politique pluri-vectorielle au bénéfice de la Colombie [de fait, la fin de l’alignement inconditionnel sur les Etats-Unis], la refonte des accords de libre-échange avec les USA, l’arrêt de la production pétrolière surnuméraire en Colombie, des réformes pour les paysans et les fermiers, la mise en place d’un impôt sur la fortune et un autre sur les plus-values pour supprimer le déficit budgétaire [6.2% prévus en 2022], des tribunaux civils pour les militaires coupables de crimes de guerre, le soutien des accords de paix avec les FARC, l’aboutissement du processus de paix avec la guérilla ELN, l’arrêt de la « guerre contre la drogue », inefficace [et largement soutenue par les Etats-Unis, mais les fonds injectés finissaient jusque là dans les poches des conservateurs et des paramilitaires], des enquêtes sur les meurtres de protestataires en 2020-2021.
Bref, ce sera intéressant de voir s’il va y parvenir, car il sera en butte au mécontentement des Etats-Unis, de la puissance des cartels de la drogue et de la polarisation d’un pays très pauvre, avec une partie de l’armée très favorable à la droite [un tiers de la population sous le seuil de pauvreté, la moitié des emplois dans le secteur informel]. Néanmoins la défection de la Colombie montre que même dans l’arrière-cour de l’hégémonie américaine, plus rien ne va plus« .
On pourrait ajouter que l’exécutif du dernier grand pays conservateur de la région, le Brésil de Bolsonaro, n’est guère favorable aux dirigeants actuels des Etats-Unis et a refusé de plier devant la folie mondialisée des covidistes.
Sur le plan des ressources naturelles, la Colombie est un pays riche mais mal géré – jusque là nombre de flux financiers étaient téléguidés par et vers les Etats-Unis, dont la richesse et l’hégémonie repose en grande partie désormais sur l’asservissement d’autres pays. La Colombie possède notamment les plus grandes réserves de charbon d’Amérique latine, le second potentiel hydroélectrique après le Brésil, du pétrole, du gaz naturel, des émeraudes, de l’or, de l’argent, du platine et du nickel.
L’agriculture et l’industrie de transformation afférente représentent plus de 10% de l’économie (café, canne à sucre, bétail, riz, maïs) et cela ne prend pas en compte le poids important de l’économie de la cocaïne – 1120 T de cocaïne produite en 2018 sur 170.000 hectares, soit 70% de la production mondiale; ses profits comme son activité échappent en grande partie à toute déclaration et tout impôt – de fait, les narcocartels contrôlent une partie du sud de la Colombie et l’économie de la cocaïne représenterait l’équivalent de 5% du PIB de la Colombie.
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et l’ignoble macron diffuse des tracts pur montrer le bien qu’il a exercé pendant son mandat! Quant à la racaille dans les ehpads, on croit rêver, un cauchemar naturellement
En voilà une idée quelle est bonne : faire garder des moutons sans défense par des jeunes loups qui pourront les dépouiller sinon les violer à l’occasion ; dans le meilleur des cas ils ne riquent rien en insultant des vieux coufars. Auront-il (elles) lobligation vaccinales si chèrement refusée par le Yéti qui ne veux pas que ses petits chéris soient des cobayes ? Autre suggestion : pourquoi ne pas remplacer les viglies et tous les services de sécurité, notamment ceux gardant les banques, par des détenus pendant la journée pour permettre aux banksters de faire des écononomies avec de mini salaires qui seront reversés à l’administration pénitentiaire. Risque de dérappage dites-vous… mais noooon ce n’est qu’un sentiment sans fondement.
Je reste sans voix devant l’ineptie de ce genre de truc ! Remplacer un personnel compétent par des malfrats là fallait oser… Mais les c..s ça osent tout n’est-ce pas ?!!!
À ce jour, Santé Publique France décompte 90.151 décès AVEC DIAGNOSTIC COVID-19 dans les hôpitaux. Le chiffre global est de l’ordre de 115.000 décès. Saura-t-on un jour combien de 25.000 décès en dehors des hôpitaux sont le résultat de soins (définitifs) au Rivotril, dès qu’un malheureux pensionnaire éternuait ou toussait ? Pour mémoire, pour 600.000 pensionnaires, le nombre de décès représente une mortalité de plus de 4%, soit 40 fois plus qu’en dehors des EHPAD (80.000/68.000.000).
Comme lors de la canicule de 2003, cette surmortalité a-t-elle permis de « réaliser des économies » pour la SS, et en particulier pour la branche « retraite » ?
Et pourquoi pas confier la clef du coffre-fort à un kleptomane ?
l’Agence Régionale de santé ne voit pas la différence entre une personne condamnée et une personne honnête, c’est que sans doute il n’y en n’a plus dans son esprit